J’ai déjà abordé plusieurs fois ces points, sur lesquels il n’est pas inutile de revenir.
[1]Les croyants et les croyantes
[2] commandent
[3] le convenable
[4] et proscrivent
[5] le blâmable.
[6]C’est un Enseignement du Message d’Allaah.
Ils ne cautionnent donc pas des comportements condamnables, attribués à des « musulmans ».
[7]Ces comportements de populations issues du processus migratoire, originaires de pays dits « musulmans », alimentent et entretiennent de multiples amalgames qui visent l’Islaam.
[8]C’est un fait que parmi ces populations, des personnes que quelqu’un que je connais désigne par l’expression « musulmans couscous »,
[9] ont parfois des comportements très graves.
Des comportements fondés sur les ténèbres.
Des comportements basés sur l’ignorance.
Des comportements délinquants, malsains, néfastes, criminels :
Recours au faux, à l’usage de faux, à la corruption, aux mensonges, aux tromperies, aux tricheries, aux fraudes, aux vols, aux agressions, au trafic de drogue, à la consommation d’alcool, aux viols, à la prostitution, à la fornication, à la pédérastie, à la pédophilie, à l’adultère et à de multiples autres formes de débauche et de turpitude.
Dans certaines cités
[10] dites de « musulmans » parce que réservées à des populations originaires de pays dits « musulmans »,
[11] des personnes se distinguent par le « génie » de tout transformer en dépotoirs.
Et même lorsqu’elles réussissent à habiter en dehors de ces cités, ces personnes perdent rarement cette « compétence » à laquelle elles font appel où qu’elles soient.
C’est une « tradition ancestrale » très suivie.
Quelques unes s’ingénient à s’enduire d’une couche de « vernis » pour leurrer ceux et celles qui ne les connaissent pas encore
[12] et recourent à un langage « sophistiqué » pour tenter de « camoufler » des habitudes repoussantes.
Les croyants et les croyantes rejettent, dénoncent, condamnent et combattent ces comportements..
Ils rejettent, dénoncent, condamnent et combattent certaines traditions
[13] dites « festives », dévoilées dans les mariages par exemple.
Mille et une choses peuvent être relevées, mais quelques unes suffisent :
Tout le monde connaît « l’orchestre » et sa puissance sonore qui ne peut être vaincue même avec des « boules quiès ».
« L’orchestre » qui répand des décibels comme des appâts afin d’attirer des femelles qui n’attendent que « ça » pour se lancer dans de provocantes danses érotiques, en présence de mâles qui salivent et rêvent d’assouvir leur érection.
En attendant le dîner,
[14] l’épouse se complaît dans un défilé de « mode », une orgie de tenues, et s’expose à n’en plus finir.
Après le dîner,
[15] dont les restes peuvent nourrir un « douar »
[16] pendant au moins une semaine, l’époux est porté sur une sorte de « table », l’épouse sur ce qui fait penser à un « palanquin » et s’ensuit un vacarme des plus assourdissants, accompagné de danses endiablées, plus que suggestives.
Un spectacle « hérité » de « là-bas ».
L’assistance « digère » et attend les gâteaux avec d’autres démonstrations.
Après le spectacle « hérité » de « là-bas », l’épouse se surpasse pour être « comme ici », c'est-à-dire en opposition sur presque tout avec l’époux.
Elle doit, « pense » t-elle, pour ne pas paraître « soumise », manifester son désaccord à tout bout de champ et surtout en présence des autres, car c’est plus « moderne » !
Il en va de sa « libération », de son « évolution », de son « émancipation », et de son « intégmilation ».
[17]Une « épouse émancipée » selon elle, est une femelle qui s’agite pour attirer l’attention, renforce les gesticulations pour paraître « active », multiplie les tricheries, évite les personnes qu’elle n’arrive pas à tromper, s’éloigne de celles qui ne sont pas dupes, trahit la confiance, préfère « l’occupation » dite « professionnelle » à la situation « handicapante » d’être mère et les « collègues » au con-joint à qui elle se doit d’imposer ses caprices !
Les croyants et les croyantes ne cautionnent pas ces comportements.
Ils sont alors taxés d’intolérance, d’arrogance, de suffisance et autres.
Ils sont accusés de tous les maux afin de les ébranler, de les pousser au laisser aller, et de porter atteinte à leurs principes et à leurs convictions.
Ils sont agressés par ceux et celles qui ont du mal à comprendre le bon conseil,
[18] ou qui ne le supportent pas.
[19]Ils affrontent l’incompréhension, la critique et le rejet, y compris de la part de membres de leur famille.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix enseigne que la religion
[20] est le bon conseil.
[21]Je suis originaire du Mghrib,
[22] un pays dit « musulman » où des pratiques de ce genre et d’autres encore, infestent tout.
Un pays qui continue d’être un terrain de prédilection du non-dit, des refoulements qui permettent à des « pensées » ténébreuses d’éclore, de mûrir et de générer des nuisances.
Des nuisances recherchées par des personnes qui se complaisent dans l’échafaudage de complications, et dans l’attachement à la pourriture qui gicle et dégouline de partout.
[23]Habillé de « subtiles » finasseries, de mensonges, de dissimulations et autres, cet obscurantisme qui n’épargne rien, continue de répandre le tribalisme des ténèbres,
[24] entretenu ici par des populations issues du processus migratoire.
L’Islaam n’a rien à voir avec cet « esprit ».
[25]Un proverbe
[26] dit :
« Que te manque t-il ô toi qui es nu ?
[27]Une bague ô mon seigneur ».
[28]Ce proverbe est une dénonciation des personnes qui ne se soucient pas de l’ordre des priorités
[29] et qui ne sont pas conscientes de leur situation.
Les personnes concernées n’arrivent pas à réfléchir, ont du mal à utiliser leur cerveau, sont incapables d’arrêter de parler à tort et à travers, de cesser de se croire intéressantes, et de faire n’importe quoi pour attirer l’attention.
Elles n’arrivent pas à soigner leur besoin maladif de compliments et de flatteries.
Elles n’arrivent pas à se réformer, à se comporter en responsables.
Des personnes « nues »
[30] dont la préoccupation première est d’avoir une bague,
[31] sont gravement atteintes.
Les croyants et les croyantes doivent donc faire de leur mieux dans la Voie du Vrai, s’éloigner du faux, et agir pour se couvrir du vêtement de la Noblesse : la Parure de la Piété.
La Prière est un élément important de cette Parure de l’Adoration.
L’un des fabuleux Présents d’Allaah à l’humanité.
La Prière détourne
[32] des actes immoraux,
[33] et du blâmable.
Accomplir la Prière, ici ou ailleurs, et continuer à avoir des comportements contraires aux Enseignements du Message d’Allaah, des comportements en dehors de la Route de la Foi, des comportements illicites,
[34] c’est ne pas faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Le Message d’Allaah à l’humanité nous éclaire et nous aide à saisir et à approfondir le Sens, à tisser, et à renforcer le Lien.
L’Adoration
[35] d’Allaah est le fondement de ce Message basé sur l’Unicité.
[36]Ce ne sont pas les musulmans qui font la Grandeur de l’Islaam.
C’est l’Islaam qui fait la Grandeur des musulmans.
[37]Allaah nous invite à nous remémorer.
Se remémorer, c'est aussi être à l’écoute.
L’écoute pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, choisir, agir.
Les croyants et les croyantes se doivent d’être humbles, modestes pour acquérir et transmettre le Message d’Allaah.
La modestie et l’humilité ne signifient pas le laxisme et la démission.
La modestie et l’humilité renforcent la fermeté, la détermination et l’inflexibilité dans la Voie d’Allaah.
La Voie est Claire.
Partout, Allaah a mis des Signes pour les personnes qui raisonnent.
Je regarde passer des croyantes.
Les couleurs de leurs foulards sont comme des fleurs qui évoluent dans l’espace.
Beauté.
Témoignage.
Résistance.
Rappel.
Reconnaissance.
Allaah éduque les croyants et les croyantes pour les sortir des ténèbres à la Lumière.
[38]BOUAZZA
[1] Se reporter à mes textes intitulés "Encore et encore","Distinction","Confusions", "Confusions suite", "Se ressaisir", "C’est quoi le problème ?", "Annaçiiha", "Au long de la route", "Une épouse émancipée", "Encore sur l’épouse émancipée", "Jour de marché", "L’Avenir", "Que te manque t-il ô toi qui est nu ?", "Subtiles finasseries", "Toujours sur la pathologie persistante", "L’Unicité".
[2] Almouminoune wa almouminaata.
[3] Ya-e-mouroune.
[4] Alma’rouf.
[5] Yanhawne.
[6] Almonekar (le "r" roulé).
[7] En réalité des personnes originaires de pays dits "musulmans", souvent d’Afrique du Nord.
Être originaire d’Afrique du Nord ou d’ailleurs, ne signifie pas être musulman ou musulmane.
Être arabe ne veut pas dire être musulman ou musulmane.
On peut s’appeler Mohammad ou Faatima, connaître la langue arabe, mettre des vêtements arabes, manger de la cuisine arabe et ne pas vivre l’Islaam.
On peur s’appeler Jean ou Marie, David ou Sarah, Frantz ou Virginia, Boris ou Natacha, Yasumari ou Yuko, John ou Betty, Geronimo ou Belle-Fleur et que sais-je encore ? Ne pas connaître la langue arabe, ne pas mettre des vêtements arabes, ne pas manger de la cuisine arabe et vivre l’Islaam.
Autrement dit, l’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat ou de je ne sais quoi d’autre.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
[8] L’Islaam depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Adoration : ‘ibaada.
[9] En raison du grand nombre d’originaires d’Afrique du Nord.
[10] Des habitations dites à loyers modérés (H.L.M.) pour familles issues du processus migratoire.
[11] Principalement d’Afrique du Nord.
[12] Mais qui s’en aperçoivent très vite en grattant à peine.
[13] Qui n’ont rien à voir avec l’Islaam.
[14] L’attente peut durer de 19 heures à minuit par exemple.
Parfois plus.
[15] Où pour chaque plat, les serviteurs sont tenus de procéder à un défilé devant les caméscopes qui doivent, pour la postérité, immortaliser l’événement et "témoigner" qu’il fallait beaucoup d’argent pour financer la "fête".
[16] Village du pays d’origine.
[17] Contraction des termes "intégration" et "assimilation".
[18] Annaçiiha.
[19] Des attitudes de ce genre peuvent provenir malheureusement, de croyants et de croyantes qui ont du mal à mesurer leur gravité.
[20] L’Islaam.
[21] Addiine annaçiiha…
Hadiite (hadith) rapporté dans "Sahiih Alboukhaarii" (l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyrouth), Lobnaane (Liban), éditions Daar Alqalame, 1407 (1987), tome 1, bab (chapitre) 43, p. 93.
Lorsqu’on parle de hadiith (hadite), cela renvoie à la conduite du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et paix, à Assonna.
Assonna procède d’Alqoraane.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
[22] Le "r" roulé, Maroc.
[23] Des pays poubelles de l’impérialo-sionisme, avec des vendus qui répandent la puanteur.
[24] Que Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, n’a jamais cessé de combattre.
[25] L’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat l’obscurantisme.
[26] Proverbe du Mghrib (le "r" roulé), Maroc.
[27] De quoi as-tu besoin ô toi qui n’a rien ? (Aach khssk al’aryaane ?)
[28] Khaatme amoulay.
[29] Pour les croyants et les croyantes, il est important de se soucier de l’ordre des priorités.
[30] Qui manque de tout.
[31] Pour couvrir sa « nudité ».
[32] Tanehaa.
[33] Alfahchaa-e, la turpitude.
[34] Haraame (le « r » roulé).
[35] Al’ibaada.
"Je n’ai créé aljinn (les djinns) et alineç (les humains) que pour qu’ils M’Adorent".
Alqoraane (Le Coran), sourate 51 (chapitre 51), Addaariyaate, aayate 56 (verset 56).
[36] Attawhiid.
[37] Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[38] Voir :
http://raho.over-blog.com/http://paruredelapiete.blogspot.com/http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/http://laroutedelafoi.blogspot.com/http://voyageur-autre.blogspot.com/