Des vagues affluent et refluent.
Des galets ramenés de je ne sais où s’étendent à perte de vue.
J’en ai ramené beaucoup à la maison.
Je les ai ramassés durant mes marches le long de la plage, en dehors de l’invasion estivale que je fuis.
Durant ces marches, j’aime m’arrêter, laisser mon regard et mes pensées se mélanger à l’horizon lointain.
La mer et le ciel se rejoignent et me permettent de voir ce que beaucoup de personnes ne voient pas.
Des images, des couleurs, des mouvements jaillissent.
Des mots clairsemés s’associent, des souvenirs s’assemblent, des pensées se rassemblent.[1]
Un temps et un espace Autres.
Je ramène mon regard sur des mouettes.
M’est-il déjà arrivé de voir deux mouettes qui s’enlacent en l’air ?[2]
J’écoute.
« Une autre vague vient par-dessus la première et fulgure. Etincelle et ruisselle d’une vie nouvelle. Sans nombre, débordant par-delà les rives du temps, de l’éternité à l’éternité d’autres vagues naissent et meurent, se couvrant et se renouvelant, ajoutant leur vie à la vie. D’aussi loin qu’on les entende, toutes ont la même voix, répètent le même mot : paix, paix, paix … »[3]
Depuis de nombreuses années, je me rends en Italie[4] chaque fois que je le peux.
Les galets que j’ai ramenés à la maison viennent surtout de Bordighera en Ligurie.[5]
Beaucoup sont sur la cheminée.
D’autres étaient parsemés dans le bout de jardin de la maison où je suis logé.
Dernièrement, j’ai décidé de les changer d’endroit, mais je ne savais pas dans quoi les mettre.
Le soir, ma sœur installée à ddar lbiidaa[6] qui était de passage en France est revenue après des courses avec un vase en verre qu’elle m’a offert en précisant que les galets y seraient bien.
J’ai rempli le vase et je l’ai placé devant la cheminée.
Je l’observe et je réfléchis.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Les Signes[7] sont partout.[8]
L’infinie Miséricorde d’Allaah nous aide à les observer et à réfléchir.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[9]
BOUAZZA
Des galets ramenés de je ne sais où s’étendent à perte de vue.
J’en ai ramené beaucoup à la maison.
Je les ai ramassés durant mes marches le long de la plage, en dehors de l’invasion estivale que je fuis.
Durant ces marches, j’aime m’arrêter, laisser mon regard et mes pensées se mélanger à l’horizon lointain.
La mer et le ciel se rejoignent et me permettent de voir ce que beaucoup de personnes ne voient pas.
Des images, des couleurs, des mouvements jaillissent.
Des mots clairsemés s’associent, des souvenirs s’assemblent, des pensées se rassemblent.[1]
Un temps et un espace Autres.
Je ramène mon regard sur des mouettes.
M’est-il déjà arrivé de voir deux mouettes qui s’enlacent en l’air ?[2]
J’écoute.
« Une autre vague vient par-dessus la première et fulgure. Etincelle et ruisselle d’une vie nouvelle. Sans nombre, débordant par-delà les rives du temps, de l’éternité à l’éternité d’autres vagues naissent et meurent, se couvrant et se renouvelant, ajoutant leur vie à la vie. D’aussi loin qu’on les entende, toutes ont la même voix, répètent le même mot : paix, paix, paix … »[3]
Depuis de nombreuses années, je me rends en Italie[4] chaque fois que je le peux.
Les galets que j’ai ramenés à la maison viennent surtout de Bordighera en Ligurie.[5]
Beaucoup sont sur la cheminée.
D’autres étaient parsemés dans le bout de jardin de la maison où je suis logé.
Dernièrement, j’ai décidé de les changer d’endroit, mais je ne savais pas dans quoi les mettre.
Le soir, ma sœur installée à ddar lbiidaa[6] qui était de passage en France est revenue après des courses avec un vase en verre qu’elle m’a offert en précisant que les galets y seraient bien.
J’ai rempli le vase et je l’ai placé devant la cheminée.
Je l’observe et je réfléchis.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Les Signes[7] sont partout.[8]
L’infinie Miséricorde d’Allaah nous aide à les observer et à réfléchir.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[9]
BOUAZZA
[1] Se reporter à mon texte intitulé "Interactions".
[2] Se reporter à mon texte intitulé "La mer".
[3] Driss Chraïbi, La Civilisation ma Mère !..., Paris, Editions Denoël, 1972, p. 14.
[4] Se reporter à mon texte intitulé "Primavera…".
[5] Où la cousine de mon épouse et son mari, comme à Turin où ils sont installés et à la montagne, nous réservent un accueil chaleureux.
[6] Casablanca.
[7] Aayaate, pluriel de Aaya.
[8] Se reporter à mes textes intitulés "Les Signes" et "Des fleurs et des gâteaux".
[9] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/
http://voyageur-autre.blogspot.com/
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