dimanche 22 avril 2012

lundi 16 avril 2012

ENCORE UN BIENFAIT



J'ai été empêché par une panne technique d'annoncer, sur "le net", ton arrivée le samedi 31 mars 2012[1].
Mon fils aîné et son épouse son devenus parents.
Parents.
Savez-vous ce que sont les parents?
Et qui vous dira jamais ce que sont les parents?
Mon épouse et moi sommes devenus grands-parents d'un deuxième petit-fils en l'espace de quelques semaines.
Nous sommes reconnaissants à Allaah pour ce Bienfait, comme pour tous les autres.
Nous te souhaitons la bienvenue sur cette terre où ta place est prévue avant que tu n'y sois.
Qu'Allaah te protège, protège tes parents et couvre les croyants et les croyantes de Sa Miséricorde.[2]


BOUAZZA


[1] Selon le calendrier dit
grégorien

[2]
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mercredi 22 février 2012

ENCORE SUR LE CHANGEMENT


« Allaah ne change ce qu’il y a en un peuple[1] que s’ils changent[2] ce qu’il y a en eux-mêmes ».[3]

[1] Qawme.
[2] Que si les individus qui composent ce peuple.
[3] Inna Allaah laa youghayyir maa biqawme haththaa youghayyirou maa bi-a-nfouçihime.
Alqoraane (Le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d (le "r" roulé), Le Tonnerre, aayate 11 (verset 11).
Texte mis sur "le net" sous le titre "Changement".
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mardi 21 février 2012

ENCORE SUR L’HYPOCRITE

‘Abd Allaah Ibn ‘Amr[1] rapporte que Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a dit :
« Quatre choses, lorsqu’elles se trouvent chez quelqu’un, en font un parfait hypocrite.[2]
Celui chez qui se trouve l’une d’elles sera atteint d’hypocrisie jusqu’à ce qu’il la délaisse.
Lorsqu’on lui fait confiance, il trahit ; lorsqu’il raconte, il ment ; lorsqu’il promet, il ne tient pas la promesse et lorsqu’il discute, il est de mauvaise foi ».[3]



C’est à Allaah qu’est la Puissance, ainsi qu’à Son Messager et aux Croyants, mais les hypocrites ne savent pas.
Alqoraane (Le Coran), sourate 63 (chapitre 63), almounaafiqoune, les hypocrites, aayate 8 (verset 8).
[1] Qu’Allaah le bénisse.
[2] Il y a des êtres qui ne se préoccupent surtout pas de faire de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande, mais tentent de faire croire qu’ils s’en préoccupent.
Des êtres qui n’arrêtent pas de se prétendre croyants alors qu’en réalité ils ne le sont pas.
Des êtres qui mettent des masques pour entretenir la médisance, la diffamation, l’insulte, les insanités, la confusion, la tricherie, le mensonge, le faux, la manipulation, la trahison et autres, y compris vis-à-vis de leurs parents.
Des êtres disposés au pire pour que ne soit pas nommé ce qu’ils veulent taire, camoufler, cacher, effacer, supprimer, faire disparaître, éliminer.
Des êtres qui sont disposés à tout pour que ne soit pas connue leur nature de falsificateurs, de voleurs, d’usurpateurs, d’imposteurs, de traîtres, de pervers, de malsains, de mauvais au cœur gravement atteint d’orgueil.
Des êtres qui répandent des amalgames, cherchent à tromper tout le monde et finissent par chercher à tromper même Allaah.
Des êtres qui ne pensent pas au repentir (attawba).
Des faux-jetons dont nous parle Alqoraane.
Ce sont les hypocrites (almounaafiqoune).
Même au milieu des Prophètes et des Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ils n’ont pas changé.
Dans l’au-delà, leur place est au plus bas degré de l’Enfer.
"Inna lmounaafiqiine fi addrk al-a-sfal mine annar" (le "r" roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 145 (verset 145).
[3] Sahiih Albokhaarii (l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyrouth), Lobnaane (Liban), Éditions Daar Alqalame, 1407 (1987), tome 3, chapitre (baab) 25, p.81.
J’ai déjà mis ce texte sur "le net" sous les titres "La marque de l’hypocrite" et "Les hypocrites".
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lundi 20 février 2012

FAIRE FACE

Des textes mis sur « le net » les 21 novembre 2009 et 22 octobre 2010,[1] intitulés « Il n’y a de puissance et de force qu’en Allaah », et « À Toi je me plains », ont déjà exposé ce qui suit :
Les croyants et les croyantes[2] font de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.[3]
Ils commettent des erreurs, mais se repentent et agissent pour se réformer et devenir meilleurs.
Ils ont à affronter de multiples épreuves, à faire face à l’incompréhension et au rejet, y compris de la part de membres de leur famille.[4]
Ils doivent Résister, même dans ce qui paraît « anodin », aux tentations d’achchaytaane.[5]
L’ultime Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix ─ comme tous les autres Prophètes et Messagers sur eux la bénédiction et la paix ─ a transmis le Message[6] d’Allaah.
Attaqué, insulté, dénigré, injurié, accusé de mensonge, calomnié, maltraité, humilié, marginalisé, persécuté, menacé, pourchassé, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix a lutté sans cesse pour accomplir sa Mission.
Khadiija[7] qu’Allaah la bénisse, l’épouse qui le couvrait de son amour sans faille, qui lui était d’un soutien de tous les instants, qui n’a jamais cessé de lutter à ses côtés et qui a partagé les dures épreuves avec lui, a quitté l’existence ici-bas pour rejoindre l’au-delà, peu de temps après le fin du terrible blocus auquel ils ont été soumis avec des croyants et des croyantes, par les ennemis d’Allaah.
Surmontant sa peine et sa douleur, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, s’est rendu à Attaaif[8], à l’Est de Makka,[9] afin de continuer à rappeler le fondement du Message d’Allaah,[10] l’Unicité,[11] qui consiste à Adorer Allaah et à ne rien Lui associer.[12]
Il a fait face, encore une fois, aux attaques, aux insanités, aux agressions, à la violence.
Blessé et saignant, il s’est réfugié dans un verger pour échapper au lynchage et s’est adressé à Allaah, dans cette émouvante plainte :
« Ô Allaah, à Toi je me plains[13] de ma faiblesse, de mon peu d’astuce[14]et de ma dure condition auprès des gens.[15]
Ô le plus Miséricordieux des Miséricordieux, à qui me laisses-tu ?
À un ennemi qui m’attaque ? Ou à quelqu’un[16] à qui Tu auras donné un pouvoir sur moi ?
Si Tu n’es pas en colère contre moi, je ne me fais pas de souci.
Ta Clémence Généreuse est Grande pour moi.[17]
Je me réfugie dans la Lumière de Ta Glorieuse Face[18]qui a illuminé les cieux et la terre, qui a éclairé les ténèbres et par laquelle sont ajustées les choses d’ici-bas et de l’au-delà, afin que Tu ne sois pas fâché contre moi ou que Tu ne descendes pas sur moi Ta Colère.
Il T’appartient de blâmer tant que Tu n’es pas satisfait.
Il n’y a de puissance ni de force qu’en Toi ».[19]

BOUAZZA


Et ne crois pas qu’Allaah soit inattentif à ce que font les injustes. Il ne fait que les retarder pour un jour où les regards se figeront.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime (le "r" roulé), Abraham, aayate 42 (verset 42).
[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[4] Qui ont du mal par exemple à être au clair avec le fait que les croyants et les croyantes sont tenus de commander le convenable (alma’rouf), et de proscrire le blâmable (almonekar).
[5] Satan, ibliis.
[6] Alqoraane (Le Coran) est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
[7] Khadija.
[8] Attaa-i-f.
[9] La Mecque.
[10] Le même fondement depuis Aadame (Adam), sur lui la bénédiction et la paix.
[11] Attawhiid.
[12] Achchirk (l’associationnisme) consiste à accorder des attributs divins à quiconque autre qu’Allaah.
Allaah ne pardonne pas l’associationnisme, et pardonne le reste à qui Il veut.
[13] Allahomma ilayka achkou.
[14] Quillate hiilatii.
[15] Hawaanii ‘alaa annaas.
[16] Quariib.
[17] ‘Aafiyatake awsa’a lii.
[18] Nour Wajhike Alkariime.
[19] Hadiithe (hadith, hadite) rapporté par Attabaraani (le "r" roulé), d’après ‘Abd Allaah Ibn Ja’far (le "r" roulé) qu’Allaah les bénisse.
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samedi 18 février 2012

« NAFS » ET « ROUH »

« Esprit » et « âme ».
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid précise en bas de page que le mot « nafs »[1] se réfère à la vie insufflée qui est mortelle, par opposition à l’âme, « rouh »[2] qui est immortelle.[3]
Cela ne l’empêche pas, lorsqu’il est confronté à ces termes, d’utiliser parfois l’un pour l’autre.[4]

BOUAZZA


[1] Annafs, l’esprit.
[2] Arrouh, l’âme.
Le "r" roulé.
[3] Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 94, 376, 424.
[4] Voir :
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ENCORE SUR LHRIIRA


Il m’est déjà arrivé de parler[1] de la soupe dite lhriira,[2] et c’est avec joie que j’en reparle :
Pour sept à neuf personnes, prendre un à trois oignons, hacher avec beaucoup de coriandre,[3] du persil et du céleri.[4]
Mettre dans une marmite avec trois cents grammes de viande d’agneau, de bœuf ou de poulet en petits morceaux, une grande boîte de tomates[5] coupées, trois grandes cuillères de sauce tomate, de l’huile d’olive[6] et cinq litres d’eau.
Laisser cuire.
Doucement.
Tranquillement.
Le temps nécessaire.
Ajouter, pour épaissir, environ trois cents grammes de farine délayée dans trois verres d’eau tiède et passée dans une passoire fine pour éviter les grumeaux.
Tourner régulièrement.
Ne pas oublier un peu de vermicelle, un œuf[7] et une petite boîte de pois chiches, déjà cuits pour simplifier.
Au Mghrib,[8] c’est la soupe de ramadaane.[9]
En effet, elle est présente tout le mois, dés la rupture du jeûne.
Pour beaucoup, cette soupe ne fait qu’ouvrir le menu de la grande bouffe des soirées de ce mois, soirées de tous les excès.
Pour les croyants et les croyantes,[10] la rupture du jeûne n’a rien à voir avec la gloutonnerie et la débauche que connaissent les pays dits « musulmans »,[11] et auxquelles se livrent des personnes dites « musulmanes » dans de multiples autres pays.
Lhriira,[12] c’est la joie d’avoir jeûné et donc accompli une prescription d’Allaah.
C’est la rencontre, l’échange, le partage, le rappel, l’invocation, la Prière.[13]
Jeûner, c’est remercier Allaah pour le mois purificateur[14] de ramadaane.
Se ressourcer afin de s’améliorer.
Vouloir la Parure de la Piété.
Il est donc important de répéter, encore et encore, que jeûner ne consiste pas seulement à renoncer aux aliments, aux boissons ou autres,[15] à s’abstenir de ce qui rompt assiyaame[16] du lever au coucher du soleil pour s’adonner ensuite à une orgie cul-inaire[17] et à des pratiques néfastes.
Jeûner, c’est aussi faire plus d’efforts pour s’éloigner de ce qui est nuisible.
Plus d’effort pour être mieux à l’écoute.
Plus d’efforts pour renforcer l’humilité.
Et c’est en toute humilité que des croyants et des croyantes dégustent leur bol[18] de hriira[19] à la rupture du jeûne.
Et il est vivement recommandé de ne pas retarder ce moment : Hriira bien qui hriira le premier.[20]

BOUAZZA

[1] Se reporter à mes textes intitulés "Dépôt" et "Hriira bien qui hriira le premier".
[2] Lhriira, hriira (les "r" roulé).
[3] Qzbour (le "r" roulé).
[4] Ou seulement de la coriandre.
[5] Ou des tomates fraîches.
[6] Ou d’arachide, ou autre.
[7] Battu dans la marmite.
[8] Le "r" roulé; Maroc.
[9] Le "r" roulé, ramadane, ramadan, le mois du jeûne pour les croyants et les croyantes.
[10] Almouminoune wa almouminaate.
[11] Se reporter à mon texte intitulé "Des"État" dits "musulmans"".
[12] Ou autre chose.
[13] Assalaate.
[14] Moutahhir, almoutahhir (le "r" roulé).
[15] Se reporter à mes textes intitulés "Le jeûne et les rapports sexuels" et "La rupture du jeûne".
[16] Le jeûne.
Se reporter aux divers textes concernant ramadaane.
[17] Culinaire.
[18] Ou leur assiette.
[19] Ou autre chose.
[20] Voir :
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vendredi 17 février 2012

ÉRECTION PRÉSIDENTIELLE


Des commentateurs et tateuses, chroniqueurs et niqueuses, collaborateurs et rateuses, discoureurs et coureuses, chieurs et pisseuses, salariés de magnats de médias dont ils exécutent les ordres, déversent encore et toujours leurs ordures, des mots salis, enlaidis, abîmés, falsifiés, contaminés, détournés, souillés, trahis, dénaturés, pourris, nauséabonds pour grossir le flot des maux qui dégoulinent de partout, entretenir les ténèbres, la Conne science universelle.[1]
En ce moment, c’est la conne-didature[2] du minus de droite[3] qui veut garder le trône du Palais de l’Élysée pour cinq ans encore.
Ses maîtres ont déjà décidé qui sera sur ce trône, mais il faut con-tinuer de faire comme si c’est « le peuple » qui choisit à chaque érection[4] présidentielle.[5]

BOUAZZA

[1] Ne pas confondre avec conscience universelle.
[2] Candidature.
[3] Nicolas Sarkozy.
Le minus de gauche, François Hollande, n’a encore jamais été installé sur le trône du Palais de l’Élysée.
Son modèle, François Mitterrand, qui a bien rempli son rôle de figurant, a bénéficié du trône pendant quatorze ans.
[4] Élection.
[5] Voir :
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jeudi 16 février 2012

IL N’EST PAS SIMPLE D’APPELER UN CHAT, UN CHAT


Il est bon de « rappeler », encore « rappeler », toujours « rappeler ».
Les croyants et les croyantes,[1] appellent un tricheur, un tricheur, un falsificateur, un falsificateur, un menteur, un menteur, un voleur, un voleur, un usurpateur, un usurpateur, un imposteur, un imposteur, un pervers, un pervers et ainsi de suite.
Sous l’influence d’achachaytaane,[2] l’ennemi évident,[3] il arrive à des individus[4] de refuser d’accepter cette attitude qu’ils ne supportent pas, et qui les fait « chier » !
Ils n’aiment pas parfois l’usage de mots clairs, nets, et précis, surtout lorsque ces mots leur sont appliqués, préférant des mots moins explicites.
Parmi ces individus, certains se lancent dans une phraséologie vide de sens afin d’écarter le « rappel », et reprochent à celui et à celle qui « rappellent » de ne pas accepter les individus tels qu’ils sont, de vouloir la contrainte, de s’opposer à l’élargissement du champ d’exploration, de rejeter l’esprit critique, de refuser le dialogue, de ne pas respecter l’ouverture, de redouter le changement, d’être rigides, de faire preuve de suffisance et d’avoir la prétention de posséder la science infuse.[5]
Ils saisissent des occasions pour favoriser l’opposition stérile, et se sentent même « valorisées » en agissant ainsi.
Dans le cadre des rapports entre les individus, il arrive aussi que certains pensent connaître d’autres parce qu’ils sont « proches », selon le terme consacré : père, mère, fils, fille, épouse, époux, frère, sœur, ou autres.
Et puis un jour, tout est ébranlé par une « découverte », à laquelle il est difficile de croire : les individus se révèlent différents de ce qu’ils donnaient à voir.
Et dépit de la « découverte », certains ne se préoccupent pas de se réformer, ne tiennent pas compte du « rappel », et continuent dans leurs errements sans se soucier des conséquences.
« Ne voient-ils donc pas les chameaux[6] comment ils ont été créés ?
Et le ciel comment il a été élevé ?
Et les montagnes comment elles ont été installées ?[7]
Et la terre comment elle a été aplanie ?[8]
Alors rappelle[9] car tu es quelqu’un qui rappelle ».[10]
Qu’Allaah nous éclaire, nous guide, nous couvre de Sa Miséricorde, et fasse que nous soyons parmi les heureux.[11]

BOUAZZA

[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] Satan, ibliis.
[3] Se reporter à mon texte intitulé « L’ennemi ».
[4] Qui peuvent être des croyants et des croyantes.
[5] L’énumération n’est pas exhaustive.
[6] Al-i-bil.
[…] On ne cesse de découvrir des choses étonnantes sur la physiologie de ces animaux qui peuvent boire plus de cent litres d’eau en quelques minutes et qui peuvent rester une dizaine de jours sans boire ni manger.
On vient même de découvrir que leur cerveau contient une glande fabriquant une substance voisine de la morphine qui leur permettrait une telle résistance aux privations.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), sourate 88, bas de page, p.805.
[7] Noçibate. Dressées.
[8] Sotihate. Nivelée.
[9] Allaah s’adresse à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[10] Modakkir. Rappeleur.
Alqoraane (Le Coran), sourate 88 (chapitre 88), Alghaachiya, l’Enveloppante; Celle qui s’abat comme un voile, aayate 17 à aayate 21 (verset 17 à verset 21).
Il s’agit pour Mohammad Haamid Allaah (Muhammad Hamidullah) qui traduit par "l’enveloppante", du Jour de la Résurrection qui couvre toute chose.
Pour Kachriid qui traduit par "celle qui s’abat comme un voile", il s’agit ou bien de l’Heure et du Jour du Jugement dernier qui s’abattent sur les gens comme un voile de soucis énormes, ou bien du feu de l’Enfer qui enveloppe de toute part les visages des mécréants et des grands pécheurs.
[11] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
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mercredi 15 février 2012

LE CLÉMENT


La Louange est à Allaah, Maître des Univers.
Le Clément, Le Miséricordieux.[1]
Je suis sur Sa terre, et sous Son ciel.
Je l’invoque pour être dans Son Paradis.[2]

BOUAZZA

[1] Arrahmaane, Arrahiime (les "r" roulés).
[2] Voir :
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mardi 14 février 2012

LORSQUE L’ENFANT NAÎT


Il est né ce matin par la Grâce d’Allaah.
L’un de mes fils, et son épouse sont parents.
Être parents.
Être mère.
La mère.
Savez-vous ce qu’est la mère ?
Et qui vous dira jamais ce qu’est la mère ?
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix nous enseigne que le Paradis est sous les pieds des mères.[1]
Être père.
Le père.
Savez-vous ce qu’est le père ?
Et qui vous dira jamais ce qu’est le père ?
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Bienvenue au petit-fils ici-bas où sa place est prévue avant même que ce monde ne soit.
Alhamdo lillaah.
La louange est à Allaah.[2]

BOUAZZA

[1] Aljanna tahte aqdaame aloummahaate.
Se reporter à mes textes intitulés "Grands-parents ine chaa-e Allaah" et " Sous tes pieds, le Paradis".
[2] Voir :
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REGARD PERSAN



C’était une marche de résidents[1] de la téci,[2] afin de dénoncer des discriminations.
J’avais une banderole sur laquelle était dessiné un rire d’enfant.
Les flics sont intervenus « pour empêcher ce rire islamique[3] d’exploser » !
J’ai été arrêté et accusé de « participation à une marche non autorisée », et « d’incitation à la haine raciale » ![4]
Ce n’était pas la première fois.
J’en avais vu d’autres.
Les flics m’ont toujours eu à l’œil, et ils continuent.
À la fin de la garde à vue, ils m’ont déposé au tribunal, après un tabassage et des insultes, où même mes ancêtres[5] ont reçu leur part.
Ce n’était pas la première fois non plus.
Je n’étais pas le seul.
Étant mineur, un éducateur du tribunal, basané comme moi,[6] m’a vu en premier.[7]
Il avait des bagouzes[8] à plusieurs doigts, une boucle à l’oreille gauche, et un tatouage sur le cou.[9]
« Les ducs à tiffes »[10] c’est aussi « ça », a-t-il marmonné, lorsqu’il a constaté que je ne voyais pas tout « ça » d’un bon œil.
J’ai été voir une juge ensuite.
La même qu’il m’était déjà arrivé de voir, lorsque j’ai été accusé du « viol de lalla Galité »,[11] et de « rébellion à l’encontre d’un agent dépositaire de l’autorité publique » ![12]
L’éducatrice[13] chargée de mon « suivi éducatif » en milieu dit « ouvert »,[14] a dit que j’avais tapé dans l’œil de la juge.[15]
Aussi jeune que l’éducatrice, rousse,[16] les yeux verts, elle voulait que je zyeute sa petite culotte qu’elle exposait en écartant les jambes,[17] lorsqu’elle faisait semblant de fixer son code pour me parler de loi,[18] tout en me regardant du coin de l’œil, afin de s’assurer que je n’étais pas suspendu à ses lèvres.
De temps à autre, elle posait sur moi un regard très lourd, dont je supportais mal le poids, même si je ne le laissais pas voir.
Mon regard à moi qui s’arrêtait de temps à autre, était insaisissable, fuyant, difficile à attraper, y compris par les deux flics qui étaient dans le bureau, et à qui je lançais un regard noir dès qu’ils osaient la moindre tentative.[19]
Lorsque la juge a fini avec moi, elle a pris « un regard bovin » selon l’éducatrice chargée de mon « suivi éducatif » en milieu « ouvert », mais moi je n’ai jamais repris cette façon de voir de l’éducatrice, parce que c’est insultant pour les animaux, et les animaux, moi je les respecte.
Je m’en étais tiré avec une prolongation de l’AE[20] en milieu « ouvert ».
La semaine d’après, j’étais au bureau de l’éducatrice chargée de mon « suivi éducatif » en milieu « ouvert ».
Je ne me souviens pas de ce que nous passions en revue, lorsqu’elle m’a fixé en soulignant que parfois, elle se sentait pénétrée par mon regard.
Mon œil s’est attardé sur elle, mais je n’ai pas pu voir où elle voulait en venir.
Un autre jour, elle m’a sorti que mon regard était perçant.
Je lui ai répondu que je ne voyais pas de lien avec un chat d’Iran[21] quant à ma façon de regarder, même en tenant compte de mes origines d’Orient, et que elle, qui voyait tout, pouvait m’éclairer sur ce point.
Elle a répondu qu’elle ne parlait pas de « persan »,[22] mais de « perçant », qu’elle emmerdait le chah d’Iran,[23] et que pour sa chatte gauloise, elle verrait bien un chat persan.[24]

BOUAZZA

[1] Français depuis belle lurette pour la plupart, ils sont toujours traités de sales étrangers, méprisés, insultés, humiliés, et autres.
Dans les pays d’origine de ces résidents issus du processus migratoire, les "États" mis en place pour servir l’impérialo-sionisme, sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[2] La cité.
Des cités des banlieues où sont parquées des populations issues du processus migratoire, considérées comme des merdes, et où des jeunes expriment leur colère pour protester contre le traitement qui leur est réservé.
Des cités regardées par la classe dite politique, toutes tendances confondues, comme des lieux de perdition, des repaires d’agresseurs, de casseurs, de voleurs, de drogués, de trafiquants, de violeurs, de sauvageons et autres.
[3] Terroriste, disent-ils aussi.
Se reporter à mon texte intitulé "Souffle", dans le CD intitulé "Les ducs à tiffes".
[4] La haine dite raciale est le fait des imposteurs qui s’acharnent à soutenir que l’humanité (dite aussi la race humaine) est formée de "plusieurs races", "des races" qu’ils classent selon leurs intérêts afin de continuer d’alimenter et d’entretenir l’imposture, fondée sur le faux, le mensonge, l’agression, le mépris, l’arrogance, l’oppression, l’exploitation, l’horreur, la destruction, l’extermination.
Les pratiques de ces imposteurs ne mettront jamais fin aux luttes des populations, et à la Résistance des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate).
[5] Pas les gaulois, les autres.
[6] Un intégmilé (contraction des mots intégré et assimilé).
Issu du processus migratoire, il clame sa reconnaissance, sa soumission à ceux qui lui répètent que faire allégeance à "la République Laïque", "s’intégrer", "s’assimiler", c’est d’abord balancer l’Islaam, bouffer du porc, boire du vin, baiser sans interdits, du cul sans frontières, du sexe tous azimuts, et pas que dans le mariage.
Beaucoup de mâles et de femelles aveuglés, agissent comme lui, pour devenir "visibles" et être "bien vus" par "la République Laïque" !
Se reporter à mes textes intitulés "Ni vendues, ni achetées", "Soumission", "Intégmilation" , "Les experts", "Modèles", "Encore sur les modèles", "Intégmilés", "Musulmans couscous", "Nouvelle gauloise".
[7] Lorsqu’un mineur est déféré en France, un service dit "éducatif" auprès du tribunal le voit pour faire des propositions au juge afin que le mineur puisse bénéficier de mesures destinées à des mineurs.
[8] Des bagues.
[9] Une lettre dite de l’alphabet "berbère", selon ce que lui a appris un "chercheur universitaire" spécialiste de "la Kabylie", fils d’un ancien militaire du colonialisme français en Afrique, attaché à ce que les survivants des massacres, des destructions et des exterminations colonialistes, puissent apprendre que leurs ancêtres étaient les gaulois.
Devenu "homme politique" en réintégrant la métropole, il n’a pas cessé de vanter "l’apport civilisationnel du colonialisme français", et de condamner la barbarie de l’occupation de la France par l’Allemagne en 1940.
Cette occupation a duré cinq ans.
L’occupation de la France en Afrique a duré plusieurs dizaines d’années.
Le pire a été commis par la France, et d’autres.
Il n’est pas inutile de rappeler qu’avant le partage colonialiste de l’Afrique, l’esclavage a fait des ravages.
Par la suite, les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Aujourd’hui, l’impérialo-sionisme continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre les ordures, la pourriture, la puanteur, les ténèbres.
Les systèmes mis en place par les employeurs des pays dominants, contribuent à faire de ce continent une décharge d’immondices dans tous les domaines.
Un continent où la merde gicle et dégouline de partout.
Nauséabonde.
Des pays dans d’autres continents ont connu et connaissent cela.
Les rappels de la barbarie du régime allemand qui a duré quelques années, sont quasi quotidiens, certains ont en fait, à travers le monde, un fonds de commerce qui ne cesse d’étendre ses ramifications, au nom de ce qui est appelé "le devoir de mémoire".
Par contre, lorsque des personnes des pays qui ont connu la barbarie du colonialisme et ses horreurs pendant des dizaines et des dizaines d’années veulent parler de cette barbarie, le silence leur est imposé avec orgueil, arrogance, mépris, et il leur est ordonné de "tourner la page", voire d’être reconnaissants !
Se reporter à mon texte intitulé "Apport civilisationnel".
[10] L’éducatif.
[11] Dame Galité, lalla Galité, la légalité.
Je n’ai eu aucun mal à lui prouver que je n’ai pas violé cette dame que je ne connais pas.
La juge a beaucoup ri (alors qu’elle le fait très rarement paraît-il), et j’ai fait comme si je ne voyais pas pourquoi !
[12] La juge a cessé de rire, et a décidé de m’envoyer en prison où j’ai passé un mois en détention provisoire, pour être condamné par la suite à une peine équivalente au temps déjà passé en incarcération (de cette façon, toute protestation pour détention abusive, devient "nulle").
[13] Celle qui délirait à tout bout de champ sur son sein-dit-cas (syndicat), se grattait le derrière pour faire sentir ses pro-positions d’alternative à l’enfermement.
[14] Lorsque le mineur n’est pas retiré à ses parents pour être placé dans une autre structure (famille d’accueil, foyer, prison), structure où le suivi dit "éducatif"continue.
[15] J’avais beau lui expliquer que je ne frappais pas les femmes, elle se contentait de répéter : "Pas frapper, taper" !
[16] Se reporter à mon texte intitulé "La rousse".
[17] Se reporter à mon texte intitulé "Les pets de dame Oclès", dans le CD intitulé "Les ducs à tiffes".
[18] Qu’elle désignait aussi par "épée de dame Oclès" (épée de Damoclès).
[19] Je n’étais plus chez eux au commissariat, et je le montrais.
La rousse aux yeux verts le voyait bien, et laissait faire.
[20] L’Assistance Éducative.
[21] Ne pas confondre avec un chah d’Iran.
[22] La Perse, l’Iran, un chat persan.
[23] Pas le chat d’Iran.
[24] Voir :
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lundi 13 février 2012

VALEURS


Il s’est gratté entre les jambes, a ajusté sa cravate, et s’est dirigé vers la sortie « sûr de lui et dominateur ».
L’imposture continue de se répandre, ses serviteurs sont partout, le système bancaire tourne, les États « développés » obéissent, les autres sont dominés, les organismes publics et privés sont soumis, l’économie, les échanges, l’or, les devises, les produits, les matières premières, les indices, les cours, le crédit, les prix, les actions, les obligations, les cotations, les ventes, les achats, les placements, les fonds d’investissement, les dettes, les capitaux, les bénéfices, les profits, les commissions, la bourse, et autres valeurs du marché, n’ont aucun secret pour lui.
La finance le fait jouir à hurler.
Arrivé au palace,[1]la femelle qui devait y être attendait.
En peignoir transparent, sa « pénétrante méditation bouddhique », pour « la séance de yoga » con-sacrée[2] aux postures, a mis en relief des attributs que les bougies, l’encens, et la musique, ont con-solidé.[3]
La séance a intégré une copulation frénétique qu’il a beaucoup apprécié, parce qu’elle lui a donné la sensation de procéder à des cul-butes[4] mentales avec la finance : il a gémi de con-tentement.[5]
Le dîner dans la suite des « mille et une nuits », a continué d’alimenter le plaisir.
Saliver, humer, sentir, lécher, mettre les doigts, déguster, savourer, se délecter, consommer :
Suc-cul-ent[6] fesse-tin[7] cul-inaire ![8]
Tard le soir, ils se sont rendus dans un cabaret-bordel où ils ont été accueillis dans la pénombre, par des effluves qu’ils connaissent et apprécient.
Des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels, des hétérosexuels, des suceuses, des travestis, des masturbateurs, des gigolos et autres, entretiennent l’ambiance d’enfer qu’il affectionne.
En dormant, il a encore fait ce rêve pénétrant dans lequel il est le maître de la finance, et de ses valeurs.[9]

BOUAZZA

[1] Se reporter à mon texte intitulé "Palace".
[2] Consacrée.
[3] Consolidé.
[4] Culbutes.
[5] Contentement.
[6] Succulent.
[7] Festin.
[8] Culinaire.
[9] Voir :
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samedi 11 février 2012

C’ÉTAIT UN JOUR DE « FÊTE DES MÈRES »

« Après mon divorce, il passait une semaine avec moi, et une semaine avec son père.
Ce régime de garde partagée[1] ne lui déplaisait pas.
Il s’entendait avec l’homme que je fréquentais, et avait de bons rapports avec la nana qui était avec son père.
Un matin tôt, mon téléphone portable a sonné et n’a pas arrêté de sonner, même si j’ai mis un certain temps avant de répondre.
Mon ex-époux, d’une voix grave, m’a demandé de venir et a coupé.
J’ai essayé d’en savoir plus en rappelant, mais il ne répondait pas.
C’était un jour de fête des mères.[2]
En arrivant devant l’immeuble, j’avais un mauvais pressentiment.
L’appartement de mon ex-époux était au dernier étage, et mon fils avait sa chambre qu’il aimait beaucoup, sous les toits.
La porte de l’appartement était ouverte.
Il y avait du monde.
Lorsque mon ex-mari m’a pris dans ses bras et m’a fait part de ce qui s’est passé, je me suis évanoui.
Mon fils qui avait onze ans, a accédé au toit par le vasistas,[3]et s’est jeté du haut de l’immeuble.
Il est mort sur le coup.
Quelques mois plus tard, son père est parti en se tirant une balle dans la tête ».
Le suicide, acte auquel recours une personne pour se tuer, est un phénomène ancien, préoccupant, complexe.
Plusieurs disciplines se saisissent de ce phénomène et tentent de l’étudier dans ses multiples composantes, sans pour autant privilégier une approche par rapport à une autre.
D’innombrables choses ont été dites, se disent et se diront sur le suicide, dont les facteurs sont nombreux.
Certains insistent sur le désespoir, le découragement lorsqu’une personne « file un mauvais coton », la dépression, la faiblesse, la pathologie, le désir de mettre fin à une souffrance très dure, le besoin d’arrêter une douleur insupportable, et aussi sur le moyen de dénoncer une injustice.
Ils mettent en relief plusieurs éléments, ou un élément particulier ayant trait à la situation de la personne qui a eu recours au suicide.
D’autres, pour une raison ou une autre, cherchent plus, à imputer la faute à quelqu’un.
En fait, les approches changent selon les préoccupations, les interrogations, les orientations, les intérêts et les objectifs de chacun et de chacune.
S’agissant du suicide des enfants, il était tout simplement « occulté ».
Mais qu’il s’agisse des adultes ou des enfants, la question qui se pose consiste toujours à savoir pourquoi une personne se suicide ?
Mille et une réponses ont été apportées, continuent d’être apportées, et continueront d’être apportées à cette question.
Et Seul Allaah connaît l’intimité des cœurs.
Notre histoire commence avant notre apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.
Un fabuleux don du Créateur qui fait que le plus important est en chaque personne.
Les êtres humains[4] naissent croyants.
Avant la puberté, l’être humain n’est pas responsable de ses actes devant Allaah.
C’est dire que lorsqu’un enfant quitte l’existence ici-bas et rejoint l’au-delà, y compris par le suicide, Allaah le couvre de Sa Miséricorde, et ne le juge pas pour ses actes.
Ce n’est pas le cas pour les personnes pubères qui elles, sont responsables de leurs actes devant Allaah.
Les êtres humains naissent croyants, mais cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement[5] par lequel elles ont reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.
En effet, des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers, et des voies multiples, y retournent.[6]
Allaah n’a pas voulu que l’être humain soit contraint à l’Adoration[7] et lui a accordé la Liberté de croire ou de ne pas croire,[8] et donc d’être responsable de son choix.[9]
L’Islaam depuis Aadame[10] sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Il détourne donc du suicide.
Le Message[11] d’Allaah destiné à nous sortir des ténèbres à la Lumière, nous dit :
« …et ne désespérez pas de la Miséricorde[12] d’Allaah, ce sont seulement les mécréants qui désespèrent de la Miséricorde d’Allaah ».[13]
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.

BOUAZZA



Satan (achchaytaane) est pour l’être humain (al-ineçaane) un ennemi évident (‘adoyy mobiine).
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Al-israa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 53 (verset 53).
[1] Alternée.
[2] Une fête annuelle célébrée "en l’honneur des mères" dans quelques pays.
Elle a été instituée par le gouvernement français en 1941, sous l’occupation allemande, a été ensuite confirmée par une loi en 1950, et son jour fixé au premier dimanche du mois de mai.
[3] Petite fenêtre.
[4] C’est d’eux qu’il s’agit ici.
[5] "Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame[5] leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : "Ne suis-Je pas votre Seigneur ?" Ils dirent : "Si, nous en témoignons".[5]
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
Se reporter à mon texte intitulé "Avant notre apparition ici-bas".
[6] Et lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[7] Al’ibaada.
[8] Il va de soi que cette Liberté de choix ne s’oppose pas à la Volonté d’Allaah.
C’est parce que Allaah l’a voulu, que l’être humain a cette Liberté de choix.
Allaah peut imposer ce qu’Il veut, à qui Il veut, comme Il veut, quand Il veut.
[9] Se reporter à mes textes intitulés "L’Essence", "Encore sur l’Essence".
[10] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[11] Alqoraane (Le Coran) que l’ultime Prophète et Messager, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix a eu pour mission de transmettre, est la synthèse, la continuation et le parachèvement de ce Message.
[12] De la Clémence.
[13] Seule désespère de la Clémence d’Allaah la gent mécréante.
Alqoraane (Le Coran), sorate 12 (chapitre 12), Youçof, Joseph, aayate 87 (verset 87).
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vendredi 10 février 2012

ÉPREUVES



Parfois, une personne pense connaître une autre parce qu’elle est « proche », selon le terme consacré : père, mère, fils, fille, épouse, époux, frère, sœur, ou autres.
Et puis un jour, tout est ébranlé par une « découverte », à laquelle il est difficile de croire : la personne se révèle différente de ce qu’elle donnait à voir.
Un événement de cette nature peut être traumatisant.
Il peut donc se traduire par de multiples effets plus ou moins graves.
Le parcours ici-bas réserve des épreuves auxquelles la personne est tenue de faire face et d’assumer le destin.
Qu’Allaah nous éclaire, nous guide, nous couvre de Sa Miséricorde, et nous accueille parmi les heureux dans l’au-delà.[1]

BOUAZZA


[1] Voir :
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CHACUN SAURA

« Quand le ciel se sera fissuré.[1] Et quand les astres se seront éparpillés.[2] Et quand les mers feront jaillir leurs eaux.[3] Et quand les tombes seront mises sens dessus dessous.[4] Toute âme saura alors ce qu’elle aura fait et ce qu’elle aura remis à plus tard.[5] Ô être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur Le Généreux ? »[6]


[1] Idaa assamaa-e inefatarate (le "r" roulé).
[2] Et que les étoiles se disperseront.
Wa idaa alkawaakib inetatharate (le "r" roulé).
[3] Wa idaa albihaar fojjirate (les "r" roulés).
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid précise que "cela laisse supposer que les phénomènes volcaniques sous-marins rempliront les mers d’un feu qui fera bouillir et évaporer toutes les eaux".
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 795 (bas de page).
[4] Et quand les tombes seront boulversées.
Wa idaa alqobour bo’thirate (le "r" roulé).
[5] ‘Alimate nafsoune maa qaddamate wa akhkharate ((le "r" roulé).
"Tel le pécheur qui reporte toujours à demain son retour à la bonne voie", précise Kachriid en bas de page (p.795).
[6] Yaa ayyohaa alinçaane maa gharrak birabbik alkariim ? (les "r" roulés).
Alqoraane (Le Coran), sourate 82 (chapitre 82), Alinefitaar (le "r" roulé), La Rupture, La Fissuration, aayate 1 à aayate 6 (verset 1 à verset 6).
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jeudi 9 février 2012

DOUCHINKA


Je l’appelais mmii Khddouj.[1]
C’était la mère de ma belle-mère.[2]
Mes premiers souvenirs d’elle remontent aux années cinquante.[3]
Je n’avais pas encore cinq ans.[4]
Nous étions à Tafraoute,[5] dans le Sud du Mghrib.[6]
Une grande maison entourée d’un jardin avec, entre autres, deux magnifiques arbres : un énorme figuier que l’une de mes sœurs utilisait pour accéder au toit de l’habitation, et un autre grand arbre dont j’ai oublié le nom.
C’est à cette époque que mmii Khaddouj m’a offert un tricycle.
Elle venait nous voir de Rbaate[7] où elle habitait.
Je nous revois :
L’autocar était arrêté devant la maison.
Mmii Khddouj était debout hors de l’autocar, pendant qu’un homme, sur le toit chargé de bagages, lui tendait le magnifique tricycle rouge.[8]
Mmii Khddouj était cuisinière chez une famille française.[9]
Avec « l’indépendance dans l’interdépendance »,[10] la famille française a regagné la métropole.
Quelques années plus tard, dans les années soixante, mmii Khddouj a été embauchée comme cuisinière par un ambassadeur d’un « État » d’Afrique.
Cet ambassadeur l’a emmené dans divers pays où il a été envoyé.
C’est ainsi qu’elle a quitté Lmghrib.
Nous la voyions lorsqu’elle revenait parfois en congé.
Elle nous parlait de l’Uruguay ou du Paraguay avec des moutons sans nombre, de la Yougoslavie,[11] de Belgrade, et surtout de Douchinka.
Douchinka était une jeune yougoslave qui travaillait avec elle.
Sur la photo, sa beauté était saisissante.
Elle était encore plus belle, lorsque mmii Khddouj en parlait.
Comment dire ce que je ressentais en l’écoutant ?
Comment transmettre ce qui se passait en moi ?
Une sorte de sensation qui était la miennes lorsque j’étais enfant à Tafraoute justement.
La maison était attenante à l’école.
Trois de mes sœurs y allaient.
Elles m’y emmenaient parfois.
L’administration le tolérait pour moi et pour quelques autres.
L’école était mixte.
Je me revois dans la cour avec une petite fille.
Lorsque je pense à elle, je retrouve cette sensation.
Une sorte de goût d’enfance qui ne se perd pas.
Un parfum particulier.
Une coulée de tendresse.
Un bonheur qui dure.
C’est un peu ce que je sentais je crois, lorsque mmii Khddouj parlait de Douchinka.
Aujourd’hui encore, chaque fois qu’il est question de la Yougoslavie,[12] je pense d’abord à Douchinka.
Qu’est-elle devenue, qu’est devenue la petite fille de Tafraoute ?
Qu’est devenue la mariée que j’ai admirée sur la terrasse ?[13]
Que sont devenues d’autres personnes comme elles ?
Quelles ont été leurs épreuves ?
Sont-elles encore de ce monde ?
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Dans les années soixante dix, l’ambassadeur a pris sa retraite.
Âgée, fatiguée, et malade, mmii Khddouj a alors appris qu’elle n’a droit ni à une couverture médicale, ni à une retraite, parce que l’ambassadeur, comme beaucoup d’autres pourritures d’Afrique et d’ailleurs, n’a jamais rien fait pour qu’elle puisse en bénéficier, et a violé, comme d’autres continuent et continueront de le faire, des droits élémentaires.[14]
Elle est retournée au Mghrib épuisée, et a fini son parcours chez sa fille, ma belle-mère,[15] à Lkhmiçaate.[16]
Je l’ai un peu revu lors de mon retour au Mghrib de 1977[17] à 1981.
Elle ne m’a plus parlé de Douchinka.[18]

BOUAZZA

[1] Ommii Kaddouj (Khdiija), mère Khaddouj.
[2] La troisième épouse de mon père.
[3] Selon le calendrier dit grégorien.
[4] C’était en 1954.
[5] Le "r" roulé.
[6] Le "r" roulé, Maroc.
[7] Le "r" roulé, Rabat.
[8] Des années plus tard, mon fils aîné qui devait avoir le même âge que moi en 1954, recevait de son grand-père maternel un magnifique vélo rouge ramené de France au Mghrib par avion.
Se reporter à mon texte intitulé "Voyages".
[9] Le Maroc était colonisé par la France qui "légitimait" cette colonisation par un traité de protectorat faisant d’elle la protectrice du sultan contre les populations du pays.
La France continue de protéger le régime installé au Maroc, contre les populations du pays.
[10] Statut octroyé par le colonialisme qui s’est traduit dans les colonies, par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission, et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles.
Au Maroc, le sultanat a été transformé en monarchie héréditaire, dite de "droit divin", et le sultan est devenu roi.
Il fut un temps où je ne connaissais rien de ce régime au service de l’impérialo-sionisme, dont les fondements sont l’imposture, la trahison, la tromperie, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, la tyrannie, le crime, la torture, et autres.
Ce régime est toujours en place.
Dans les années cinquante, des personnes au Maroc se précipitaient pour ramasser le crottin du cheval du "sultan" considéré comme procurant la "bénédiction" !
C’était l’époque où dans certains endroits, des membres du "parti" dit de "l’istiqlaal" (de l’indépendance), faisaient jurer "fidélité" aux "adhérents" sur un annuaire téléphonique en leur faisant croire qu’ils juraient sur Alqoraane (Le Coran).
Avant d’octroyer "l’indépendance dans l’interdépendance", le colonialisme a installé le "sultan" et sa famille à Madagascar (pays occupé par la France comme beaucoup d’autres en Afrique et dans d’autres continents), afin de le ramener par la suite et faire croire qu’il a été "exilé pour son combat à la tête du peuple, contre le colonialisme, et qu’il a triomphé en lui imposant l’indépendance dans l’interdépendance" !
Lorsqu’il qu’il était à "madame Casccar" (Madagascar), le "parti" dit de "l’istiqlaal" demandait aux populations de regarder la lune pour le voir, et les propagandistes soutenaient que le "sultan" y apparaissait réellement !
L’imposture continue sous d’autres formes, mais ne change pas quant au fond.
Alimentée et entretenue, elle dégouline de partout.
Se reporter à mes textes intitulés "Insultant règne" et "Madame Cascar".
[11] Je ne connaissais rien de ces pays.
[12] Ou de l’ex-Yougoslavie.
[13] C’était à Rbaate, en 1957-1958.
J’avais sept ou huit ans.
J’étais sur la terrasse de la maison que nous occupions au quartier de l’Océan.
La terrasse voisine était couverte d’une toile qui la transformait en une sorte de grande tente.
C’était la fête.
Je ne sais pas comment les choses se sont passées, mais subitement, elle était devant moi.
Lumineuse au milieu des chants et d’innombrables personnes.
Je ne regardais qu’elle.
Je n’avais jamais vu quelqu’un comme elle.
J’étais transporté.
Je ne savais pas qu’une femme pouvait être aussi radieuse.
C’était une femme, mais pour moi c’était "autre chose".
Je ne savais pas quoi.
Une sorte de pureté.
Je pensais qu’elle ne regardait que moi et j’avais la sensation qu’elle me caressait du regard, me transmettait l’affection, m’offrait l’amour.
Une coulée de bonheur irriguait mon cœur.
C’est ma belle-mère, je crois, qui m’a expliqué que j’avais vu la mariée.
Se reporter à mon texte intitulé "La mariée".
[14] Le Jour viendra où "quiconque aura fait un atome de bien le verra, et quiconque aura fait un atome de mal le verra".
Alqoraane (Le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, aayate 7 et aayate 8 (verset 7 et verset 8).
[15] Se reporter à mon texte intitulé "Ma belle-mère".
[16] Khémisset.
[17] En 1977, j’avais 27 ans.
[18] Voir :
http://raho.over-blog.com
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