lundi 31 octobre 2011

RUE BUGEAUD

C'était dans les années soixante.[1]
Lorsque mon père a été muté à Mknaas,[2] il avait décidé de me laisser à Lkhmiçaate,[3] à l'internat de l’établissement Mouçaa Ibn Noçayr.[4]
Parfois, le vendredi, en attendant de partir à Mknaas, je discutais dans la cour avec l'intendant qui était aussi l'un des responsables de l'équipe de football, et à ce titre, aimé de tous les élèves de l'établissement.
Lkhmiçaate est entre Rbaate[5] et Mknaas et n'est éloignée de cette dernière ville que par un peu plus de cinquante kilomètres.
Je rentrais de temps à autre à la maison à la fin de la semaine et de ce fait, je ne pouvais pas toujours assister le dimanche, aux matchs de l'I.Z.K,[6] le club que je soutenais avec ferveur.
De la voiture, je regardais les champs sans me lasser.
Je connaissais bien cette route avec les virages dits d’Ouad-Bhte.[7]
Elle était bordée d'interminables fermes de colons, avec parfois des oliviers et des vignes[8] à perte de vue et une éolienne qui tournait au gré du vent.[9]
Après les jardins dits de « la vallée heureuse », la voiture ne tardait pas à pénétrer dans la ville : bab lkhmiis, bab Maneçour,[10] rouamzine,[11] le consulat de France et le grand bâtiment du commissariat central signalant l'entrée à hmria[12] en ville nouvelle.
Les villas de hmria commençaient à être occupées par plus de marocains qu'avant ce qui a été appelé « l’indépendance dans l’interdépendance ».[13]
Les gens de l’ancienne ville appelaient ces marocains « nçaaraa[14] jdaad ».[15]
Après le rond point en face du cinéma « caméra », la voiture passait devant le bar « le roi de la bière », tournait à gauche, dépassait le pont de la gare ferroviaire et arrivait, quelques minutes plus tard, à la rue Bugeaud[16] où se trouvait la maison que nous occupions.[17]

BOUAZZA


[1] Selon le calendrier dit Grégorien.
[2] Meknès.
[3] Khémisset.
[4] École primaire dite "franco-musulmane" à laquelle a été ajoutée une partie collège, avant que le tout ne soit lycée.
À la fin du collège, je suis allé à Faas (Fès) pour le lycée qui n’existait pas encore à Lkhmiçaate.
Pendant les quelques années passées par mon épouse au Mghrib (Maroc), elle était enseignante (en contrat local et non pas dans le cadre privilégié dit de la "coopération") dans cet établissement devenu lycée, et des personnes qui y travaillaient se rappelaient de moi lorsque j’étais élève du collège, et lui en parlaient.
[5] Le "r" roulé, Rabat.
[6] Ittihaad zmmouri de Khémisset.
[7] Oued-Beht.
[8] La production viticole continue, et ses consommateurs qui se disent "musulmans" y sont très attachés, comme ils sont attachés aux vins et alcools importés qui contribuent à faire de ce pays dit "musulman", un pays où règne l’alcoolisme et tout ce qui l’accompagne.
[9] J’ai toujours aimé les éoliennes.
[10] Le "r" roulé.
[11] Le "r" roulé.
[12] Le "r" roulé.
[13] Statut accordé par le colonialisme qui s’est traduit dans les colonies entre autres, par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission, et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles.
[14] Le "r" roulé.
Pluriel de "nçraani", nazaréen, chrétien, non-musulman, français.
[15] Les nouveaux.
Les nouveaux nazaréens, chrétiens, non-musulman, français (parce qu’auparavant, ces demeures étaient réservées aux colonialistes français).
[16] Du nom du militaire, marquis, duc et maréchal (1784-1849) qui s’est distingué dans les massacres sous Napoléon, dans les répressions de révoltes à Paris, et surtout dans les horreurs de l’occupation de l’Algérie où il a été "gouverneur général".
Il disait que le but du colonialisme "est d’empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer […] ou de les exterminer jusqu’au dernier".
L’armée colonialiste française chantait "la casquette du père Bugeaud" que certains continuent encore de chanter en refusant d’admettre qu’il était un criminel contre l’humanité, comme d’innombrables autres avant lui, et d’innombrables autres après qui reçoivent des hommages et des prix Nobel de "la paix".
"L’indépendance dans l’interdépendance" a gardé son nom, ceux d’autres criminels, en a donné, donne et donnera encore aux rues des noms de criminels.
[17] Se reporter à mon texte intitulé "Ainsi parle un musulman de France né au Maroc", daté de 1992.
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vendredi 28 octobre 2011

DE SOURCE SÛRE

Les croyants et les croyantes[1] font de leur mieux pour agir sur la base de la Connaissance.
Alma’rifa.
La dimension de la Connaissance est Fondamentale.
L’Islaam[2] pousse à l’Effort pour l’acquisition de la Connaissance qu’il élève aux Degrés les Plus Hauts.
Alijtihaad.
On peut ne pas être « cultivé » et atteindre la Connaissance, comme on peut être « cultivé » et rester dans l’ignorance.
Aljahl.
« Sont-ils égaux ceux qui Savent et ceux qui ne Savent pas ? »[3]
Lorsque les croyants et les croyantes annoncent que leur Connaissance vient d’une Source Sûre, cela déclenche chez des personnes de l’hostilité.
Ces personnes trouvent que les croyants et les croyantes versent dans l’arrogance !
En fait, les croyants et les croyantes voient des images et entendent des mots que les personnes qui leur sont hostiles ne voient pas et n’entendent pas.
Elles ne les voient pas et ne les entendent pas parce qu’elles ne bénéficient pas, entre autres, du Discernement.
Alforqaane.
Immense Bienfait d’Allaah.
« Par le soleil et par sa clarté. Par la lune quand elle le suit. Par le jour quand il l’éclaire. Par la nuit quand elle l’enveloppe. Par le ciel et par Celui qui l’a construit. Par la terre et par Celui qui l’a étendue. Par l’âme et par Celui qui l’a harmonieusement façonnée. Et lui a inspiré son immoralité et sa piété. A réussi celui qui l’a purifiée. Et a perdu celui qui l’a corrompue ».[4]

BOUAZZA


[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[3] Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar, Les Groupes Homogènes, aayate 9 (verset 9).
[4] Alqoraane (Le Coran), sourate 91 (chapitre 91), Achchams, Le Soleil, aayate 1 à aayate 10 (verset 1 à verset 10).
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mercredi 26 octobre 2011

L’HARMONIE À CHÉRIR




« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes,[1] les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales,[2] les endurants et les endurantes,[3] les craignants et les craignantes,[4] les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évident. »[5]


[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] Ceux et celles qui sont véridiques.
[3] Les patients et les patientes.
[4] Ceux et celles qui sont recueillis.
[5] Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
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mardi 25 octobre 2011

LES ÊTRES HUMAINS NAISSENT CROYANTS


« Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame[1] leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » Ils dirent : « Si, nous en témoignons ».[2]
Ainsi, l’histoire des êtres humains commence avant leur apparition ici-bas.
Ce commencement est marqué par un engagement, un acte par lequel ils reconnaissent qu’Allaah Est leur Seigneur.
Les êtres humains sont donc créés avec une disposition naturelle à la Croyance à Allaah.
Une nature conformément à laquelle ils sont croyants.[3]
Ils naissent croyants.
Des changements interviennent ensuite, tout au long de l’existence ici-bas.
Certains gardent cette croyance, d’autres la perdent et parfois, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples, y retournent.[4]
Il n’y a d’autre Ilaah[5] qu’Allaah.[6]
Témoigner de l’Unicité.[7]
C’est ce que tous les Prophètes et Messagers, de Aadame à Mohammad sur eux la bénédiction et la paix,[8] ont été chargés de transmettre à l’humanité.[9]

BOUAZZA

La peinture qui illustre ce texte est de moi : Elle représente la Demeure Sacrée d’Allaah (Bayte Allaah Alharaam), alka’ba (la kaaba) à Makka (la Mecque).
[1] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Wa ide akhada rabbouka mine banii aadame mine dohourihime dourriyyatahoume wa achhadahoume ‘alaa anfouçihime alastou irabbikoume ? Qaalou balaa chahidnaa (les « r » roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
[3] Alfitra.
[4] Le retour d’un cœur dans sa patrie, selon l’expression de Léopold Weiss qui a choisi de s’appeler Mohammad Açad.
Muhammad Asad, Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976.
[5] Divinité.
[6] Dieu.
[7] Attawhiid.
[8] Dans un hadiith, l’ultime Prophète et Messager, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, indique que le nombre total des Prophètes sur eux la bénédiction et la paix est de cent vingt quatre mille, et celui des Messagers sur eux la bénédiction et la paix est de trois cents quinze.
(Rapporté par l’imaame Ahmad (l’imam Ahmed) qu’Allaah le bénisse.
Lorsqu’on parle de hadiith (hadith, hadite), cela renvoie à la conduite du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et paix, à Assonna.
Assonna procède d’Alqoraane (Le Coran).
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, le dernier Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour Mission de le transmettre).
[9] Voir :
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lundi 24 octobre 2011

PETIT À PETIT LE NID FAIT SON OISEAU

« Petit à petit, le nid fait son oiseau ».[1]
L’institutrice s’arrachait régulièrement les cheveux, devenait, petit à petit, une « Cantatrice chauve » parce qu’il refusait de répéter après elle :
« Petit à petit, l’oiseau fait son nid ».
Il n’avait aucun respect pour l’ordre qui, dans la logique de l’institutrice, répond aux « canons de la loi » qui tonnent plus fort et plus longtemps que les canons tout court.
Canons et autres armes de destruction massive utilisés par l’Etat colonisateur, employeur de l’institutrice, pour « pacifier » le pays où l’enfant est né[2] et imposer à certains « petits indigènes » l’histoire de « leurs ancêtres les Gaulois ».
À bout de « patience », l’institutrice a fini par alerter les « autorités compétentes » afin que le nid de l’insoumission cesse d’être le lieu d’accueil de ce « drôle » d’oiseau.
Le nid a été détruit.
L’oiseau, lui, est toujours en Vie.
« Ces populations doivent se mettre à l’heure de notre logique.
Nous devons imposer nos règles.
Notre discipline.
Notre grandeur.
Nous devons les pénétrer profondément.
Avant nous, elles n’avaient rien.
Maintenant, nous allons leur apprendre à acquérir le sens de notre hiérarchie, à comprendre l’immense intérêt de la séparation des pouvoirs et de la distinction entre la vie privée et la vie publique, de la différence entre le profane et le sacré.
Nous allons les éduquer.
Leur montrer la richesse de l’éducatif.[3]
De la démocratie.
De la liberté.
Il nous appartient d’éveiller les consciences.
D’assurer la conscientisation[4] de ces masses incultes et sauvages pour les intégrer à notre civilisation.
Les assimiler.
Nous devons libérer ces populations de leurs servitudes qui s’opposent à notre modernisme.
Les colonies ne se font pas avec des pucelles ou des rosiers.
Ces populations ont besoin des maîtres que nous sommes.
Sans nous, elles ne peuvent pas penser.
Elles ne peuvent pas avancer.
Nous résister est un crime.
Il faut donc être sans pitié avec les criminels.
Nous sommes les missionnaires de la déclaration universelle des droits de l’Homme ».[5]
Les arrières grands-parents maternels et paternels de l’enfant ont résisté.
Ils ont été tués par le colonialisme.
Des massacres.
Des crimes.
Des carnages.
Des horreurs.
Des pillages.
Des tortures.
Des viols.
Des transgressions.
Des humiliations.
La mort semée.
La désagrégation planifiée.
Le désarroi répandu.
Les déséquilibres provoqués.
L’harmonie mutilée.
La décomposition alimentée.
La mémoire infectée.
Les grands-parents, maternels et paternels, dépossédés et chassés, se sont trouvés parqués dans des bidonvilles, prélude au processus migratoire, une transplantation plus dure, plus douloureuse.
Comment expliquer l’oppression, le colonialisme et l’impérialisme qui ont mis en place des systèmes post-coloniaux et néo-coloniaux dits des « indépendances », systèmes qui continuent les crimes les plus abjects, qui terrorisent des populations dominées, pillées, écrasées, maintenues dans la misère, les maladies et autres ?
Comment raconter Filistiine[6] et l’impérialo-sionisme ?
Comment parler de la mafia cosmopolite qui alimente et entretient l’imposture partout ?
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Saisir le Sens.
Renforcer Lien.
Des compagnons d’un « drôle » d’oiseau continuent leur envol, et entonnent avec lui la Glorification.[7]

BOUAZZA


[1] C’est une expression du défunt Driss Chraïbi, écrivain originaire comme moi du Mghrib.
J’ai utilisé cette expression dans un texte, dont je reprends aujourd’hui une partie en y introduisant certaines modifications.
Le texte de départ, intitulé "Et lorsqu’ils meurent, ils se réveillent", a été écrit il y a quelques années, avant que Driss Chraïbi ne parte pour l’au-delà.
[2] Almaghrib, Lmghrib (le "r" roulé), Maroc.
[3] Les ducs à tiffes.
[4] La conne-scientisation.
[5] Ses phrases et d’innombrables autres ont été tenues, écrites, publiées, diffusées, appliquées par des oppresseurs qui continuent et continueront d’y recourir, sous une forme ou une autre.
[6] La Palestine.
[7] Attasbiih.
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dimanche 23 octobre 2011

ENCORE SUR LES « ÉTATS » DITS « MUSULMANS »


La mafia cosmopolite qui alimente et entretient l’imposture partout, utilise des « États »dits « musulmans »,[1] en installant à leur « tête » des dévoyés qui dégoulinent d’argent sale, de vice et de trahison, qui répandent depuis longtemps les moeurs dissolues et font des pays où ils sévissent des bordels et des dépotoirs, qui commettent les crimes les plus abominables, et les plus nauséabonds, qui recourent à la torture sous toutes ses formes, qui sodomisent, et massacrent des hommes, qui violent, méprisent, humilient, et tuent des femmes, qui maltraitent, et font disparaître des enfants, qui pratiquent au quotidien la tyrannie, la dépravation, la censure, l’usurpation, la falsification, le trafic, la tromperie, la tricherie, l’enlèvement, la séquestration, l’emprisonnement, le supplice, la liquidation, la tuerie, et autres à des degrés incroyables, et pour qui l’humain est réduit à rien.
Devant l’ampleur des luttes des populations et la continuation de la Résistance des croyants et des croyantes,[2] il arrive à la mafia impérialo-sioniste de remplacer ses employés par d’autres en mettant en place une « nouvelle vitrine », et en cherchant à faire croire qu’elle combat l’imposture ![3]

BOUAZZA

[1] Les croyants et les croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur "tête" sont des imposteurs et que depuis des lustres, aucun État Musulman n’existe plus, nulle part.
L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Il rejette, dénonce, condamne et combat l’imposture.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Se reporter à mon texte intitulé "Ils veulent éteindre la Lumière d’Allaah".
[3] Voir :
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LES ZURNES

Dimanche 23 octobre 2011,[1] jour des élections pour « une assemblée constituante » de 217 membres à Touns.[2]
« Aux urnes citoyens » !
12.000 candidats.
1600 listes.[3]

BOUAZZA


vendredi 21 octobre 2011

« TRIBALISME » ET « CLANISME »

Je suis originaire d’un pays[1] où dans leurs relations, beaucoup de personnes cultivent le « non-dit » qu’ils habillent de bavardages stériles et mensongers.
Les combines et les magouilles n’épargnent aucun domaine.
Cette attitude est tellement ancrée qu’elle est transmise comme un « savoir », un « capital », une « richesse », un « patrimoine ».
C’est du « tribalisme » et du « clanisme » qui alimentent et entretiennent le faux, la tromperie, la confusion et le malentendu.
Du « tribalisme » et du « clanisme » qui se parent de n’importe quoi pour que n’émerge pas ce qui est caché, dissimulé,enfoui, camouflé, masqué, travesti.
S’opposer à ce « tribalisme » et à ce « clanisme », c’est affronter l’incompréhension, l’insulte, le mépris, le rejet, et autres.
Les personnes qui alimentent, entretiennent et transmettent ce « tribalisme » et ce « clanisme » ne se soucient pas de la Vérité, et savent pertinemment qu’elles sont dans l’erreur.
Elles refusent cependant de l’admettre, soulignent qu’elles sont « musulmanes » et qu’elles sont par conséquent, contre les comportements condamnables !
L’Islaam depuis Aadame[2] sur lui la bénédiction et la paix consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Il rejette, dénonce, condamne et combat ce « tribalisme » et ce « clanisme ».[3]

BOUAZZA


Et dis : "La Vérité est venue et l’erreur a disparu. Car l’erreur est destinée à disparaître".
Alquoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Al-israa-e-, Le Voyage Nocturne, aayate 81 (verset 81).
[1] Almaghrib, Lmghrib (le "r" roulé), le Maroc.
[2] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
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jeudi 20 octobre 2011

ILS VEULENT ÉTEINDRE LA LUMIÈRE D’ALLAAH

C’est Allaah l’Unique, Le Tout Puissant qui accorde la nourriture nécessaire à toutes Ses créatures, et qui Est Le Seigneur des Univers.
Les imposteurs, dans leur « diversité », qui répandent la famine et ses horreurs, veulent faire croire que le grand nombre des êtres humains sur terre conduit à l’insuffisance alimentaire !
Ces criminels qui affament partout les populations, qui détruisent des quantités inimaginables de produits alimentaires pour maintenir et renforcer leurs profits, cherchent à faire admettre qu’ils se préoccupent de la nourriture de l’humanité !
Cette mafia cosmopolite, aujourd’hui à la tête de la finance internationale, fondée sur le pillage, tente d’accréditer l’idée selon laquelle elle tend à vaincre la faim !
Cette mafia dont l’objectif est de faire de la planète sa propriété, répand la décomposition, la pourriture, la gangrène et la puanteur.
Cette mafia qui corrompt à une immense échelle, alimente le mensonge, la débauche, le vol et le crime, veut tout souiller.
Cette mafia qui vise à réduire au silence quiconque ose Résister.
Cette mafia qui calomnie, diffame, salit, humilie, écrase, détruit, et souhaite éliminer quiconque n’approuve pas ses pratiques.
Cette mafia qui fait appel à la technique très prisée de « victimiser » les coupables et d’accuser les victimes.
Cette mafia qui dispose des États comme instruments de son bon vouloir, pour imposer son diktat partout.
Cette mafia qui utilise des « États »dits « musulmans »,[1] en installant à leur « tête » des dévoyés qui dégoulinent d’argent sale, de vice et de trahison, qui répandent depuis longtemps les moeurs dissolues et font des pays[2] où ils sévissent des bordels et des dépotoirs, qui commettent les crimes les plus abominables, et les plus nauséabonds, qui recourent à la torture sous toutes ses formes, qui sodomisent, et massacrent des hommes, qui violent, méprisent, humilient, et tuent des femmes, qui maltraitent, et font disparaître des enfants, qui pratiquent au quotidien la tyrannie, la dépravation, la censure, l’usurpation, la falsification, le trafic, la tromperie, la tricherie, l’enlèvement, la séquestration, l’emprisonnement, le supplice, la liquidation, la tuerie, et autres à des degrés incroyables, et pour qui l’humain est réduit à rien.
Devant l’ampleur des luttes des populations et la continuation de la Résistance des croyants et des croyantes,[3] il arrive aux imposteurs impérialo-sioniste de remplacer leurs employés par d’autres en mettant en place une « nouvelle vitrine », et en cherchant à faire croire qu’ils combattent l’imposture !
Que veulent ces imposteurs, dans leur « diversité » ?
« Ils veulent éteindre la Lumière d’Allaah avec leurs bouches et Allaah parachèvera Sa Lumière, n’en déplaise aux mécréants ».[4]

BOUAZZA


Par Ton Seigneur, Nous les interrogerons tous sur ce qu’ils faisaient.
Alqoraane (Le Coran), sourate 15 (chapitre 15), Alhijr (région au nord de l’Arabie. Celle du Prophète Saalih, bénédiction et paix sur lui), ayate 92 et ayate 93 (verset 92 et verset 93).
[1] Les croyants et les croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur "tête" sont des imposteurs et que depuis des lustres, aucun État Musulman n’existe plus, nulle part.
L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Il rejette, dénonce, condamne et combat l’imposture.
[2] En parlant de ces pays, j’ai déjà souligné que les médias par exemple, font de temps à autre beaucoup de tapage pour entretenir la confusion et l’imposture, sur la vente d’armes de "pointe" à ces "États" supplétifs qui en réalité n’obtiennent souvent que des stocks déclassés, destinés à la destruction et payés au prix fort.
La technologie militaire de "pointe" à laquelle les employés ne connaissent absolument rien, mais qu’ils doivent "acheter" pour permettre aux employeurs de "légaliser" le pillage en parlant de "commerce", reste sous le contrôle des employeurs qui peuvent la neutraliser par une cyberattaque quand ils veulent.
Les armes de "pointe" ne sont pratiquement jamais livrées : C’est une propagande pour donner un fondement à l’usurpation dite cyniquement "échanges commerciaux".
Et lorsque par "miracle" des armes de "pointe" sont livrées, les employeurs peuvent les rendre donc inutilisables par des contre-mesures électroniques à distance.
Les discours sur les "ventes d’armes" visent aussi à camoufler les sommes fabuleuses dont s’emparent les employeurs.
Les réseaux dits de communication de ces pays, réseaux auxquels les employés ne connaissent rien, dépendent totalement des employeurs qui peuvent les neutraliser quand ils veulent, et porter profondément atteinte à toutes les infrastructures (même si leur médiocrité les disqualifie déjà).
[3] Almouminoune wa almouminaate.
[4] Yoriidoune liyotfi-ou nour Allaah biafwaahihime wa Allaah motimme nourah wa law kariha alkaafiroune.
Alqoraane (Le Coran), sourate 61 (chapitre 61), sourate assaff, Le Rang, aayate 8 (verset 8).
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mercredi 19 octobre 2011

L’HOMME DU LIVRE

« Mohammed[1] cheminait à pas lents le long du sentier escarpé, par ce vingt-sixième matin du mois de Ramadan[2] ─ un homme très paisible d’apparence, très fragile au-dedans. Cheminant, il avait l’étrange impression de descendre à la fois vers sa ville natale, la Mecque,[3] et vers la première aube : la genèse des mots. Parfois il fermait les yeux, tant les rayons du soleil étaient acérés et tant il doutait de sa raison. Mais, même quand il les rouvrait et les gardait fixes, sans ciller, il voyait encore et toujours danser devant lui, tels des pans épars d’un mirage étendu à travers l’espace, un amas de sons confus dont il ne pouvait tirer qu’une idée sans forme ni noyau, rien qu’un appel de la mémoire, retentissant sans un cri. Des syllabes qui étaient avant tout une musique.
De toutes ses forces, il essayait de lutter afin de retrouver la réalité rassurante. Désespérément.
T.H….A.L.M….Y.S.[4] Des lettres étaient en lui, groupées par deux ou trois, circulaient dans ses veines, circulaient dans la moelle de ses os, marchaient de part et d’autre de son corps, comme autant de témoins ressuscités d’entre les morts. C’était comme s’il les avait tant connues, puis perdues dans l’autrefois ─ tant aimées. Lambeaux de brouillard irisés par la lumière du jour, des lambeaux de phrases enchaînés les uns aux autres, s’estompant à peine élaborés, puis revenant à la charge avec une vie aiguë, chaque voyelle et chaque consonne s’exprimant par sa propre voix : " …Quand il sera demandé à une âme pour quel crime elle a été tuée… " ─ " ... Par les figues et par les olives… " ─ " Se peut-il que, retournés à l’état de poussière, nous devenions ensuite une création nouvelle ? "[5]


[1] Il s’agit de l’ultime Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, au début de sa désignation par Allaah pour continuer et achever de transmettre le Message de l’Islaam.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[2] Ramadaane, mois de jeûne pour les croyants et les croyantes.
[3] Makka, en Arabie.
[4] Débuts de chapitres d’Alqoraane (du Coran).
"Ta-Ha" c’est en fait les deux lettres "T-H" vocalisées (usage d’achchakl en langue arabe).
Dans d’autres chapitres la prononciation intervient aussi, comme dans "Ya-Sin" (Ya-e-Siine), "Y-S".
Il en est ainsi dans plusieurs chapitres du Livre.
Mohammad hamiid Allaah (Muhammad Hamidullah) précise dans sa traduction du Qoraane que "les sourates 2, 3, 7, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 19, 20, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 36, 38, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 50 et 68 commencent non par des mots, mais par des lettres de l’alphabet, détachées en n’ayant pas de sens particulier.
Le Prophète Mohammad lui-même, sur lui la bénédiction et la paix, ne semble pas avoir précisé leur signification, d’où d’innombrables interprétations suggérées par les commentateurs anciens et modernes.
Laissons-les alors telles quelles" (note de bas de page, Qoraane (Coran), sourate2 (chapitre 2), Albqara, La Vache, aayate 1 (verset 1), p. 2.
Kachriid souligne que "A.L.M.". (Alif. Laame. Miime.), "les trois lettres énigmatiques qui forment le premier verset du chapitre 2 sont l’un des mystères du Qoraane Coran).
Certains disent qu’Allaah veut nous signifier ainsi qu’Alqoraane a été réalisé dans toute sa splendeur et sa perfection à partir des simples lettres de l’alphabet.
D’autres y trouvent des symboles qui auraient leur signification dans la langue syriaque.
D’autres enfin veulent les interpréter par la valeur numérique attribuée à chacune des lettres de l’alphabet.
Disons tout simplement que notre esprit n’arrivera jamais à épuiser tous les sens cachés de ce Livre sacré qui, selon un fameux hadith "sera ressuscité vierge le jour du jugement dernier" (yob’ath haadaa lkitaab yawma alqiyaama bikrane)".
Pour le verset 1, du chapitre 20, il ajoute que "la tradition veut que "Ta-Ha" et "Ya-Sin" soient des appellations élogieuses données par Allaah à Son Prophète Mohammad, sur lui la bénédiction et la paix".
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 2 et 406.
Se reporter au texte intitulé "À quiconque craint Allaah".
[5] Références à Alqoraane ( Le Coran) qui est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah, que Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour Mission de transmettre.
Driss Chraïbi, L’homme du Livre, roman, éditions Balland-Eddif, 1995, P. 23-24.
Voir :
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mardi 18 octobre 2011

MUR…MUR

Un mur dit de « la paix », a été érigé en l’an 2000[1] au Champ-de-Mars à Paris, face à la Tour Eiffel, d’après une idée de Clara Halter, l’épouse de Marek Halter.
Ce mur dit « artistique » devait occuper cet espace pendant trois mois.
Il y est toujours aujourd’hui, en octobre 2011.
Si quelqu’un demande que ce mur soit démonté, il peut être poursuivi devant « la justice » pour « diffamation » et…autres.
Vous comprenez ?[2]

BOUAZZA

CON-SENSUEL


Sachant que c’est Dominique Strauss Kahn[1] qui était choisi pour remplacer son alter ego de droite[2] sur le fauteuil du Palais de l’Élysée, elle attendait « tranquillement » son fauteuil ministériel, comme autrefois.
Arrêté à New York pour crimes sexuels,[3] D.S.K. a été écarté.
Conne-vaincue[4] de sa « valeur », elle a eu le feu vert pour se lancer dans ce qui a été appelé « les primaires citoyennes », afin de désigner le candidat de la gauche[5] à « l’élection présidentielle » !
Elle a mis son doigt, le majeur, au derrière, a esquissé un mouvement de zouk,[6] a reniflé, s’est ré-pétée[7] qu’elle est un bon coup, qu’elle a ce qu’il faut pour devenir Présidente de la Ré-pub-lique, mais a compris que « sa mafia chérie » ne veut pas de son derrière sur le trône du palais de l’Élysée.
Elle avait cependant « carte rose »[8] pour se « défouler ».
Le gagnant de cette énième tromperie,[9] son ca-ma-rade depuis des lustres, n’a pas pu l’empêcher de lui adresser des « piques » que n’ignorent que ceux et celles qui veulent les ignorer :
Serviteur du système,[10] incompétent,[11] flou, couille molle,[12], et autres.
Con-sensuel reconnu,[13] le ca-ma-rade affiche toujours un sourire, et poursuit « tranquillement »[14] son chemin.
Et revoilà des « électeurs » et des « électrices » qui se mettent à rêver, encore une fois, de « la belle vie » avec ces gens-là.
Un rêve que les imposteurs alimentent et entretiennent.
« Le thon des sœurs Ise »[15] semble de nouveau au menu.
« Changer la vie », le slogan utilisé par le tonton[16] pour entuber sans compter, refait son apparition.
Le con-sensuel se délecte et commence à se voir sur le trône.
La conne-fiance change de con ![17]
Les imposteurs mènent le jeu.
Une mafia cosmopolite aux ramifications internationales, fondée sur l’oppression.
Une mafia dont l’objectif est de faire de la planète sa propriété.
Une mafia qui corrompt à une immense échelle, alimente le mensonge, la débauche, le pillage et le crime.
Une mafia qui vise à réduire au silence quiconque ose Résister.
Une mafia qui calomnie, diffame, salit, humilie, écrase, détruit, et souhaite éliminer quiconque n’approuve pas ses pratiques.
Une mafia qui fait appel à la technique très prisée de « victimiser » les coupables et d’accuser les victimes.
Une mafia qui dispose des États comme instruments de son bon vouloir, pour imposer son diktat partout.
Le con-sensuel savoure : il sent qu’il a fait un touche ![18]

BOUAZZA

[1] D.S.K.
[2] Nicolas Sarkozy.
[3] Avant d’être autorisé à regagner la France, suite à l’abandon des poursuites par le procureur qui a considéré que la victime, une travailleuse immigrée noire d’origine de Guinée, n’était pas crédible !
La semaine dernière en France, dans une plainte pour tentative de viol, le procureur a reconnu l’existence d’agression sexuelle, mais a classé car il y a prescription.
Dans cette affaire, l’avocat de la femme qui a attendu des années avant de porter plainte, a qualifié D.S.K. d’agresseur sexuel non jugé.
[4] Convaincue.
Se reporter à mon texte intitulé "Conne-vaincue".
[5] Du parti socialiste.
[6] Zouk, zk désigne le derrière au Mghrib (Maroc).
Le zouk répandu par les Antilles, prépare à la copulation par une danse.
[7] S’est répétée.
[8] La couleur attribuée aux socialistes.
[9] Qui continue à entretenir la fiction selon laquelle ces gens sont au service des populations.
[10] Candidat du système, dit-elle.
En tant que femme du système, elle sait de quoi elle parle.
[11] Comme elle et d’innombrables autres.
[12] Elle dit gauche molle.
[13] Consensuel.
[14] Son idole, François Mitterrand qui a été installé sur le trône du Palais de l’Élysée de 1981 à 1995, a bâti une "campagne électorale" sur le slogan "la force tranquille".
[15] Allusion au "temps des cerises", chanson de 1866 considérée comme une chanson "engagée" concernant le soulèvement populaire dit "Commune de Paris" qui lui, date de 1871 !
[16] La gauche désignait ainsi François Mitterrand.
[17] La confiance change de camp.
[18] Voir :
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lundi 17 octobre 2011

MONTÉE D’ESCALIER




Dans la maison où je suis logé en France, la montée d’escalier est « agrémentée » d’un « hnbl » de Zmmour,[1] tapis tissé ras, sur fond rouge avec des motifs blancs, noirs et oranges embellis par des paillettes.[2]
Il m’a été envoyé il y a de nombreuses années, par la troisième épouse de mon père qui s’est occupée de moi lorsque ma mère a été divorcée et que j’ai été séparé d’elle à l’âge de trois ans.
Ma mère a réalisé une infinité de « hnaabl »[3]durant son existence ici-bas.
Elle excellait dans ce travail.
C’est elle qui lavait la laine fournie par les moutons et les brebis dont s’occupait son époux,[4] la filait, la teignait, se chargeait de tout le nécessaire pour tisser et réalisait les divers tapis, couvertures, coussins et autres,[5] avec amour et compétence.[6].
Un savoir-faire enseigné de génération en génération et transmis à travers les âges, traduisant un attachement immémorial à la valeur de l’enseignement et de la transmission.
Dans la même montée, tapi dans le coin, tout en cuivre jaune,[7] avec la partie supérieure transformée en sorte de vase avec des fleurs séchées, c’est « ttaasse ».[8]
Devenu « objet décoratif » !
Sa « fonctionnalité » n’est pas celle qu’il a au Mghrib.[9]
Là-bas, lorsqu’une personne[10] est reçue par une autre, tout est fait pour lui éviter tout ce qui peut l’être.
Comme il est de règle par exemple de se laver les mains avant et après le repas, « ttaasse » est destiné à éviter à la personne reçue de se déplacer jusqu’à un point d’eau à cet effet.[11]
C’est en quelque sorte l’eau qui vient à elle.[12]
Ainsi donc, elle peut sans se déranger, se laver, se rincer la bouche, et s’essuyer avant et après le partage du repas.
Une attention parmi d’autres, qui témoigne de l’importance sacrée de l’hospitalité.
Des os fléchissent en moi et ma tête est allumée de blancheur.
Je me remémore.
J’ai mis du temps avant de comprendre.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Que dire de ce qui a été et comment parler de ce qui sera ?
Que dire de ce qui s’en va et comment parler de ce qui demeure ?
Que dire de ce qui cesse et comment parler de ce qui commence ?
Il m’arrive de me poser ces questions non seulement en montant et en descendant l’escalier, mais à d’autres moments bien sûr.[13]

BOUAZZA



[1] Hanbal de Zemmour.
Ma mère était originaire de la région Zmmour, dans ce qui est appelé la chaîne des montagnes du Moyen Atlas au Mghrib (Maroc).
[2] Ces paillettes (mozoune) d’embellissement ne résistent pas longtemps et se détachent assez vite.
[3] Pluriel de "hnbl".
[4] Après sa séparation avec mon père, elle a épousé son cousin en secondes noces.
[5][5] Tissage pour "jllaba" en laine par exemple.
[6] Se reporter au texte intitulé "Ma mère".
[7] Il existe en d’autres métaux, et même en plastique.
[8] Lave-mains.
[9][9] Le "r" roulé, Maroc.
Cette "fonctionnalité" même là-bas, n’est plus ce qu’elle était.
[10] Ou plusieurs.
[11] Le lave-mains est composé de deux parties : une partie supérieure pour verser l’eau, et une inférieure pour la recevoir.
[12] Chauffée lorsqu’il fait froid.
[13] Voir :
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samedi 15 octobre 2011

CON-SUMÉRISTE


Le con-sumériste[1] est au centre de tout.
Des chaînes de télévision par exemple, se délectent devant de longues queues, pour montrer la détermination du con-sumériste à satisfaire son désir !
La mafia cosmopolite à la tête de la finance internationale pille partout des richesses, use à sa guise de l’argent dit "public",[2] et fait tout pour imposer le critère qui consiste à considérer la conne-sommation[3] comme une fin.
Il ne s’agit pas seulement de bouffer, de boire et de baiser sans modération, il faut con-sommer tous azimuts, à tous prix, jusqu’à l’obsession, ne penser qu’à "ça"!
Tout sert à cul-tiver[4] cela.
La mort annoncée le mercredi 05 octobre 2011[5] de Steve Jobs, le milliardaire à la tête de la firme "Apple", "géant de l’informatique", a soulevé, paraît-il, "une émotion universelle", et "touché l’humanité entière qui pleure à chaudes larmes l’injuste disparition de ce bouddhiste visionnaire"!
Un "appel"[6] pour que le con-sumériste se jette sur les objets de la firme afin de satisfaire son manque en "honorant" le défunt "sacré" !
Les queues s’allongent, et les personnes servies chialent de plaisir !
Posséder le dernier "iphone 4s", changer d’ordinateur et autres de cette firme est une jouissance qui n’a pas de prix![7]
Jouissance à compléter par l’acquisition de la biographie du "sauveur universel", dont la sortie est annoncée pour le 02 novembre 2011, en attendant la vente de son dernier slip aux enchères ![8]

BOUAZZA

[1] Consumériste.
[2] Le dernier hold-up des banques n’est qu’un épisode parmi d’autres.
[3] Consommation.
[4] Cultiver.
[5] Selon le calendrier dit Grégorien.
[6] À con-fondre avec « apple ».
[7] Qui se paie cher en fait, et souvent en ayant des dettes.
[8] Voir :
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vendredi 14 octobre 2011

ORDURES ET PAUVRES

La chasse aux pauvres par des ordures continue partout, depuis toujours.
Se « défendant » d’être contre les pauvres, certaines de ces ordures ne cessent de disserter sur ce qu’elles appellent « salubrité publique », « hygiène et sécurité », « environnement », « écologie », et autres vessies qu’ils cherchent à faire passer pour des « lanternes ».
Et afin d’imposer le silence et la censure quant à leurs pratiques condamnables, ils menacent, de recourir, d’une manière ou d’une autre, à l’arsenal dit « juridique », contre ceux et celles qui les dénoncent.[1]
Les pauvres qui ne peuvent pas assurer les besoins les plus basiques et fouillent dans les poubelles, encourent des sanctions.
Cela se passe en France, pays où pour « réguler » le marché, des tonnes et des tonnes de produits continuent d’être détruits : lait vidé sur la voirie, viandes brûlées, fruits et légumes écrasés, gâteux balancés, et divers autres aliments jetés.
Au bout de la « rue de la fortune », non loin de quelques ordures, un chien fait ses besoins sur des tracts dits « électoraux », toutes tendances confondues.[2]

BOUAZZA








Et ne crois pas qu’Allaah soit inattentif à ce que font les injustes. Il ne fait que les retarder pour un jour où les regards se figeront.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibrahiime (le « r » roulé), Abraham, aayate 42 (verset 42).
[1] Les poursuivre en "justice" pour "calomnie", "diffamation", et autres.
[2] Voir :
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jeudi 13 octobre 2011

ENCORE SUR LA MARIÉE



Je reprends une partie de ce que j’ai déjà mis sur « le net » il y a quelques années.[1]
J’avais sept ou huit ans.
Nous habitions au quartier de l’Océan.[2]
Notre maison avait un patio où j’aimais jouer et auquel je repense avec douceur.
Nous occupions le rez-de-chaussée, ma belle-mère, mes sœurs, mes frères et moi.
Mon père, lui, avait le premier étage où son épouse le rejoignait la nuit.
Pour y accéder, mon père passait cependant par notre espace et y restait un peu parfois.
À notre tour, nous empruntions les allées de son territoire pour monter à la terrasse.
Cette terrasse était un lieu enchanteur.
Et c’est à cet endroit que j’ai eu des sensations qu’il m’est difficile, aujourd’hui encore, de décrire avec des mots.
Un jour, j’y suis resté un long moment.
Il faisait beau.
La terrasse voisine était couverte d’une toile qui la transformait en une sorte de grande tente. C’était la fête pleine de chants et de joie.
J’écoutais.
Je pouvais regarder aussi et je ne me privais pas de le faire.
Je ne sais pas comment les choses se sont passées, mais subitement, elle était devant moi. Lumineuse au milieu des chants et d’innombrables personnes.
Je ne regardais qu’elle.
Je n’avais jamais vu quelqu’un comme elle.
J’étais transporté.
Je ne savais pas qu’une femme pouvait être aussi radieuse.
C’était une femme, mais pour moi c’était « autre chose ».
Je ne savais pas quoi.
Une sorte de pureté.
Je pensais qu’elle ne regardait que moi et j’avais la sensation qu’elle me caressait du regard, me transmettait l’affection, m’offrait l’amour.
Une coulée de bonheur irriguait mon cœur.
C’est ma belle-mère, je crois, qui m’a expliqué que j’avais vu la mariée.
La signification exacte m’échappait un peu et j’avais une forte envie de rejoindre cette femme et de rester avec elle.
C’est peut-être à partir de cette époque que le mariage est devenu pour moi un symbole fort que les mots peinent à décrire.[3]

BOUAZZA


mercredi 12 octobre 2011

« LA LOGIQUE » DES NOMBRES

Un soldat de l’armée d’occupation de Filistiine,[1] de nationalité française, détenu dans le cadre de la résistance à l’occupation impérialo-sioniste,[2] va être rendu, incessamment sous peu selon des médias, à cette armée.
En échange, cette armée qui remplit des prisons[3] comme elle veut, quand elle veut, par des membres des populations maintenues sous l’oppression et regroupées dans des « réserves »,[4] va autoriser plus de mille Palestiniens[5] à quitter ces prisons pour regagner les « réserves ».

BOUAZZA



[1] Palestine.
[2] "Otage des terroristes islamistes" selon la terminologie véhiculée par l’armée d’occupation impérialo-sioniste, et les médias à son service.
[3] Pour entretenir l’imposture de la défense face à une tentative d’extermination "anti-sémite" !
[4] Comme les survivants Indiens d’Amérique après le génocide.
Se reporter à mon texte intitulé "Réserves pour Palestiniens".
[5] Ce n’est pas la première fois que cette "logique" des nombres est mise en scène, comme forme d’humiliation de ceux et de celles qui combattent l’imposture.
Les médias au service de l’armée d’occupation impérialo-sioniste, parlent "d’échange de prisonniers" !
Dans les années quatre-vingt, l’armée d’occupation sioniste a autorisé plus de cinq mille personnes à quitter ses bagnes, pour que lui soient rendus six de ses soldats.
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ENCORE SUR L’INGRATITUDE

Par les chevaux[1] qui halètent.[2] Qui font jaillir des étincelles.[3] Qui montent à l’assaut à l’aube.[4] Qui font voler la poussière.[5] Et pénètrent au milieu du rassemblement ennemi.[6] L’être humain[7] est ingrat envers son Seigneur.[8]


[1] Les coursiers.
[2] Wa al’aadiyaate dabhaa.
Par les chevaux qui galopent en faisant entendre un râle.
[3] Falmouriyaate qadhaa (le « r » roulé).
[4] Falmoughriyaate sobhaa (le « r » roulé).
Qui attaquent le matin.
[5] Fa-a-tharna bihi naq’aa.
Ils soulèvent ainsi chez l’ennemi un nuage de poussière.
[6] Fawaçatna bihi jam’aa.
Et pénètrent au centre de la troupe ennemie.
[7] Al-i-nçaane.
[8] Inna al-i-nççane lirabbih lakanoud (le « r » roulé).
L’Homme est assurément plein d’ingratitude envers son Seigneur.
Alqoraane (Le Coran), sourate 100 (chapitre 100), Al’aadiyaate, Les Chevaux qui Galopent, aayate 1 à aayate 6 (verset 1 à verset 6).
En note de bas de page, Kachriid précise que « ce chapitre commence par un hommage aux chevaux intrépides qui se lancent fougueusement à l’assaut de l’ennemi.
Après sa défaite d’Ouhoud, le plus grand souci du Messager (Mohammad sur lui la bénédiction et la paix), a été de se créer une puissante cavalerie ».
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 818.
[8] J’ai déjà mis ces versets sur "le net", sous le titre "Ingratitude".
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mardi 11 octobre 2011

INTÉGMILÉS

Je ne fais que reprendre ce que j’ai déjà dit de ces « intégmilés ».[1]
En France, des mesures pour la « diversité » mettent en relief des « beurettes »[2] afin de continuer les agressions contre l’Islaam,[3] sous couvert d’intérêt pour ce qui est appelé « Lisse-lame-la-hic ».[4]
Les médias s’occupent des mises en scène : Encensement de l’emballage, maquillage, tours de passe-passe, faciès photogénique, images estampillées par le B.A.I.[5]
Pour un dîner au champagne avec les « grands » par exemple, une « musulmane laïque », en coiffure émancipée et en robe de femme libérée, est chargée de faire une déclaration devant les caméras.[6]
Les parents de la « musulmane laïque », installés, pour la circonstance, avec les « grands », ne la reconnaissent pas.
D’ailleurs la « musulmane laïque » elle-même, en se voyant dans une glace, a du mal à savoir que c’est elle.
Relookée.
« Intégmilée » !
Dans un décor « universel » et au son d’une musique « républicaine », toutes les caméras, d’extrême gauche, de gauche, du centre, de droite, d’extrême droite et autres, sont braquées sur le doux visage de la représentante de « lisse-lame-la-hic ».
La représentante fixe la caméra principale dans l’oeil et déclare :
« Ni vendues ni achetées, nous sommes des personnes qui venons de partout, et qui sommes, comme vous le savez, attachées à la francité.
Pour nous, « lisse-lame-la-hic » est un mariage d’amour de la diversité et de la francité justement.
Ce mariage, c’est la marche qui continue, sous les hospices[7] de la République ».
Plus d’une fois, le tonnerre d’applaudissements a fait croire à l’explosion d’une « bombe islamiste », et les lieux ont été évacués pour faire « bien » !
Les « intégmilés » de ce genre, femelles et mâles ou mâles et femelles, ne cessent de « prospérer » !
Ils veulent être des « battants » et font ce qu’ils peuvent pour plaire au « dominant ». Lorsqu’ils parlent ou écrivent, ils ont recours à des termes recherchés parce qu’ils ont toujours peur de ne pas être à la « hauteur ».
Ils déclament sur tous les tons et conjuguent à tous les temps leur allégeance au « dominant ».
Ils ont des origines de pays dits « arabo-musulmans ».
Le « dominant », rejetant l’Islaam et le combattant depuis toujours ─ et encore plus en ces temps où tout est mis en oeuvre pour s’attaquer partout aux croyants et aux croyantes[8] accusés de tous les maux ─ leur offre l’occasion, en leur qualité de « musulmans », de s’exprimer et de soutenir que « le déclin des musulmans est dû principalement à l’Islam […] empêchant ses adhérents de participer au progrès de l’humanité […] ; en conséquence, plus vite les peuples musulmans seront émancipés des croyances et des règles sociales de l’Islam pour adopter le mode de vie de l’Occident, mieux cela vaudra pour eux-mêmes et pour le reste du monde… »[9]
Ces « intégmilés » participent aux agressions contre l’Islaam, mais prétendent militer pour la « rénovation » afin de faire triompher un « islam modéré », « cartésien », « rationnel », « civilisé », « laïc ».
Le « dominant » leur ouvre les médias qui « comptent », les maisons d’édition « sérieuses », les cercles de « qualité » et les voilà qui veulent en finir avec les « les islamistes », les « salafistes », les « djihadistes », les « terroristes », les « indigènes », les « ignorants », les « fanatiques », les « obscurantistes », pour renforcer la « libération de la femme », et tout le toutim ![10]
Leurs enseignants, « français de souche »,[11] leur balisent le parcours, afin d’emprunter de « nouveaux sentiers ».
À la télévision, dans les locaux d’autres médias, dans ceux du B.A.I.,[12] des services de renseignements, d’espionnage, de contre-espionnage, de suivi des « mouvances islamistes », ils sont chez eux.
Ils sont intarissables sur la « charia »,[13] la « fatwa »,[14] le « tchador »,[15] le « jihad »[16] et se relaient pour mettre en garde contre « l’antisémitisme » et « l’islamisme » !
Ils reçoivent de l’argent de multiples officines pour débiter des insanités, ressasser d’inter-minables insultes et entretenir l’imposture.
Intervenants « sans frontière », ils apprécient les « chèques arabes » et se pressent pour servir comme « islamologues » auprès de « dirigeant des États dits musulmans ».[17]
Avec eux, les « intégmilés » sont satisfaits de la place qui leur est concédée.
Ils bénéficient même de certains emplois de porte-serviettes « élus » dans diverses institutions où des os de porc à ronger leur sont réservés.
Ils sont incités bien entendu à se combattre mutuellement afin qu’émergent les plus attachés à ces os de la « Ré-pub-lique », de ses organisations d’extrême gauche, de gauche, du centre, de droite, d’extrême droite et de tout ce qui con-tribue à la tambouille de la « difirsiti ».[18]
Ils sont estampillés « la hic »,[19] mangent du « couscous au saucisson »,[20] boivent de l’« alcool à la menthe »,[21] et sont adeptes de la fornication et de l’adultère,[22] « afic dii bites miou qu’ou blid ».[23]
Ils n’empochent pas les mêmes sommes, mais dit un des leurs, boulitizi[24] :
─ « Si ni ba coum li zoutr, mi si ni ba illigal siloun li saint dika ».[25]
Il n’y a pas si longtemps, je me suis trouvé en groupe, en train d’écouter un « instruit »[26] parmi ces « musulmans » de sirfis[27] :
─ « Voyez-vous, la broublimatic[28] de lisse-lame est à situer dans le con-texte[29] économico-politique, socio-culturel, historico-linguistique, sans négliger les caractéristiques géographico-climatiques et les aspects de représentation et autres.
Sou finoumin[30] où tout s’enchevêtre et où la confusion règne, s’analyse forcément, à plusieurs degrés.
Li broumi digri[31] se divise en trois points qui eux-mêmes se subdivisent en trois catégories.
Le premier degré du premier point dans la première catégorie, soulif[32] ce que le con-frère[33] appelle, en usant d’une sémantique conne-nue,[34] les « hachchachines », les assassins c'est-à-dire les tirouristes[35]… ».
Interruption.
Pause publicitaire.
Musique laïque.
Une femelle sensuelle.
Un sexe à piles.[36]
Une salle de « massages ».
Un corps nu.
Une petite culotte.
La femelle montre un tampon hygiénique et annonce d’une voie veloutée :
─ Le bonheur c’est comme un doigt.
Vous l’introduisez et c’est la fin des soucis !
Avec le tampon hygié-nique kon-cho, vous profitez pleinement de la liberté.[37]

BOUAZZA



[1] Contraction des mots "intégrés" et "assimilés".
Se reporter à mes textes intitulés "Ni vendues ni achetées", "Intégmilation", "Soumission", "Les experts", " Cul-ture", "Musulmans couscous".
[2] Femelles d’origine de pays dits arabes, appelées ainsi ("beurs" pour les mâles) pour effacer de leur mémoire le mot "arabe".
Le mérite de cette "trouvaille" (s’appuyant sur ce le soi-disant "verlan") revient à la gauche, aux socialos, du temps de leur tonton François Mitterrand et de l’équipe de propagande dite "touche pas à mon pote".
Dans la guerre contre les croyants et les croyantes, toutes les armes sont mobilisées depuis des lustres, et les mots sont une arme des plus redoutables.
[3] Qui consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[4] L’Islaam laïc.
[5] Bureau des Affaires Indigènes.
L’appellation est maintenant "autre", mais c’est du contenu qu’il est question.
[6] C'est-à-dire lire le texte préparé par le B.A.I.
[7] Auspices.
[8] Almouminoune wa almouminaate.
[9] Muhammad Asad, Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976, P. 176,177 (l’auteur cite ces mots pour montrer le discours auquel recourent ceux et de celles qui ont combattu, combattent et combattront les croyants et les croyantes).
[10] Les services spécialisés du "dominant" ont une longue pratique de l’utilisation des "compétences" de leurs "arabes de service".
Dans les administrations, les universités, les établissements scolaires, les médias, les entreprises, les organismes de spectacles, de sport, de cultes, les associations et autres, ils continuent d’entretenir un "domaine réservé" où ils placent des "exilés d’opinion", des "réfugiés politiques", des "combattants de la liberté", des "écrivains", des "penseurs", des "philosophes", des "artistes", des "journalistes", des "intervenants" de radio, de télévision, des "militants multi-cartes" gardés parmi les accessoires utilisés et utilisables.
Ces mêmes services spécialisés "aident" les employés mis à la tête des "États" des pays dominés, dans le cadre de "l’indépendance dans l’interdépendance", à transférer en métropole, "lieu sûr", les produits des interminables pillages, malversations et autres.
Ces employés continuent de déposer chez le "dominant", une grosse partie de ce qui est usurpé.
[11] Même eux ne savent pas ce que cela veut dire !
[12] Bureau des Affaires Indigènes à l’idéologie calquée sur le modèle du Bureau des Affaires Indiennes des USA.
United States of America, les États Unis d’Amérique, fondés par des européens sur le génocide des Indiens et bâtis sur l’esclavage, les exterminations des populations y compris par l’usage de la bombe atomique, les innombrables massacres et les multiples autres agressions partout dans le monde.
À l’avant-garde du système impérialo-sioniste, les USA sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique, à la tête des massacres des croyants et des croyantes dans le monde entier.
[13] Achcharii’a, la législation, mais le terme est utilisé en France pour inspirer le dégoût et l’horreur !
[14] Alfatwaa, avis, mais l’usage qui en est fait en France vise à faire sentir la terreur et l’arbitraire !
[15] Terme iranien renvoyant au foulard porté par des croyantes pour se couvrir les cheveux et considéré par des "français de souche", comme une atteinte intolérable à la "libération de la femme » !
Ce foulard ne cesse de fleurir en dépit de son interdiction.
[16] Jihaad, effort, lutte, combat.
En France, le mot est employé pour parler de "guerre" livrée par les "terroristes islamistes contre la Civilisation" !
[17] Se reporter à mon texte intitulé « Des États dits musulmans ».
[18] Diversité.
[19] Laïcs.
[20] C’est moderne !
[21] Le thé à la menthe, c’est du "folklore" »!
[22] La difirsiti, ci soubir (la diversité, c’est super) !
[23] Avec des putes mieux qu’au bled.
[24] Politisé.
[25] Ce n’est pas comme les autres, mais ce n’est pas illégal selon le syndicat.
[26] Il écrit des livres, sans les « nègres » qu’il ne peut pas encore s’offrir, signe des articles, élargit sa collaboration et "saint tirisse ali riche irch" (et s’intéresse à la recherche).
[27] De service (certains disent srbice).
[28] La problématique.
[29] Contexte.
[30] Ce phénomène.
[31] Le premier degré.
[32] Soulève.
[33] Confrère.
[34] Connue.
[35] Les terroristes.
[36] Sex-appeal.
[37] Se reporter à mon texte intitulé « Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc », 1992, p.124.
Voir :
http://raho.over-blog.com/
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http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/
http://voyageur-autre.blogspot.com/