dimanche 2 octobre 2011

TRAHISON

Dans les rapports au sein d’un couple par exemple, le terme « trahison » est utilisé lorsque l’époux « trompe » sa femme, ou lorsque l’épouse « trompe » son homme.
Dans un des textes que j’ai mis sur « le net »,[1] je me suis posé certaines questions[2] par rapport aux conséquences sur l’enfant, en l’occurrence mon père,[3] dont la mère s’est perdue dans l’adultère.[4]
« Sa mère n’a pas été à la hauteur du mariage[5] et de la famille.
Elle baisait avec un homme qui n’était pas son mari.[6]
Comment n’a-t-elle pas appris que dans un pays qui se dit « musulman », son mari est une parure pour elle, et qu’elle est une parure pour lui ?
Comment est-elle allée si loin dans l’incompréhension de ce qui est élémentaire pour une épouse ? Pour une mère ?
Comment est elle tombée dans l’ignorance[7]de l’engagement, de la dignité, de l’honneur, du respect de soi et de l’autre, de la confiance, de la responsabilité ?
Comment a-t-elle tout souillé ?
Qui l’a empêchée de saisir le Sens ?
De renforcer le Lien ?
Pourquoi ce drame ?
Dans quel but d’autres y ont été, sont et seront entraînés ?
Pourquoi avant le drame des époux ne divorcent-ils pas pour se remarier ?
Qui les pousse à la trahison ?
La trahison.
Savez-vous ce qu’est la trahison ?
Et qui vous dira jamais ce qu’est la trahison ?
Une nuit, l’enfant[8] avait accompagné son père en embuscade dans un ravin, pour éliminer le coupable, [9]qui empruntait le chemin, à proximité du lieu où il était attendu.
À cette époque, les troupes colonialistes étaient engagées contre la Résistance.
Le colonialisme enrôlait ce qu’il considérait comme des « supplétifs locaux », afin de limiter les pertes parmi les effectifs de la soldatesque métropolitaine.
Le mari trahi par l’épouse [10]coupable, faisait partie des « supplétifs locaux » chargés d’assassiner des Résistants.
Il avait été tué en menant des actions criminelles contre la Résistance.[11]
Comment l’enfant a t-il vécu tout cela ?
Qu’est ce qu’il en a retenu ?
Quelle a été la place de ce chaos [12] dans son parcours ?
Quels furent ses sentiments réels en découvrant ce que faisait sa mère ?[13]

BOUAZZA




Achchaytaane (satan) est pour l’être humain (al-ineçaane) un ennemi évident.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Al-isra-e, Le Voyage Nocturne, aayate 53 (verset 53).
[1] Intitulé "Mon père".
[2] Auxquelles j’en ai ajouté d’autres.
[3] Décédé le samedi 04 octobre 2008 selon le calendrier dit Grégorien, à l’âge de 86 ans.
[4] Un crime en Islaam.
[5] Lui-même ne l’a pas été.
Dans aucun de ses mariages.
[6] Ce genre de comportement, depuis un certain temps, est considéré par les tenants du sexe sans frontières, comme "la libération de la femme" !
[7] Aljahl.
[8] Mon père.
[9] L’obscurité était totale, et la cible n’avait pas été atteinte.
[10] Ma grand-mère paternelle et son premier époux, mon grand-père, avaient eu une fille avant mon père et une après.
Suite à son mariage avec celui qu’elle fréquentait en dehors de son époux, mon grand-père, elle a eu deux garçons (dont un est aujourd’hui décédé) et une fille.
Mes oncles et ma tante.
Ma grand-mère est décédée quelques années après son premier mari. Leurs filles, mes tantes, que je n’ai pas connues, sont décédées quelques années après leur mariage.
Le second mari de ma grand-mère a vécu de longues années après elle.
Il a eu d’autres femmes.
Et d’autres enfants, dont une fille, de mon âge qui était scolarisée dans le même établissement que moi à Lkhmiçaate (Khemisset).
Elle avait épousé le frère cadet du premier mari de ma sœur institutrice.
Les deux frères sont aujourd’hui décédés.
Le deuxième mari de ma grand-mère aussi.
Ce second mari venait à la maison où il était reçu comme le père de mes oncles et de ma tante.
[11] Pour le compte du colonialisme et son protégé, le sultanat imposteur.
Le décès de mon grand-père a valu à mon père d’être scolarisé, de force, dans les établissements du colonialisme qui en a fait un agent administratif subalterne.
À "l’indépendance dans l’interdépendance", il a occupé de "hautes fonctions".
[12] Fitna (alfitna).
[13] Certaines nuits, avant d’arriver à trouver le sommeil, l’enfant devait supporter les ébats du couple adultère.
L’amant qui faisait partie lui aussi des "supplétifs locaux", connaissait les combines et s’arrangeait donc pour éloigner le mari en faisant en sorte qu’il soit envoyé assez loin en "mission" pour quelques jours, et prenait sa place dans la couche dite conjugale.
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/
http://voyageur-autre.blogspot.com/





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire