« Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame[1] leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » Ils dirent : « Si, nous en témoignons ».[2]
Notre histoire commence avant notre apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.
Un fabuleux don du Créateur qui fait que le plus important est en chaque personne.
Les êtres humains[3] naissent croyants.
Cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement par lequel elles ont reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.
En effet, des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers, et des voies multiples, y retournent.[4]
Allaah n’a pas voulu que l’être humain soit contraint à l’Adoration.[5]
Chaque personne est donc libre de croire ou de ne pas croire.
Il va de soi que cette Liberté de choix ne s’oppose pas à la Volonté d’Allaah.
C’est parce que Allaah l’a voulu, que l’être humain a cette Liberté de choix.
Allaah peut imposer ce qu’Il veut, à qui Il veut, comme Il veut, quand Il veut.
Chaque personne est responsable de son choix.[6]
« Ceux qui ont mécru et obstrué[7] la Voie d’Allaah, Il a égaré leurs actions ».[8]
BOUAZZA
[1] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Wa ide akhada rabbouka mine banii aadame mine dohourihime dourriyyatahoume wa achhadahoume ‘alaa anfouçihime alastou irabbikoume ? Qaalou balaa chahidnaa (les « r » roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
[3] C’est d’eux qu’il s’agit ici.
[4] Et lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[5] Al’ibaada.
[6] Se reporter à mes textes intitulés "L’Essence", "Encore sur l’Essence", "Les êtres humains naissent croyants".
[7] Repoussé les gens.
[8] Kachriid précise :"C'est-à-dire les a rendues vaines et sans valeur. Tout ce qu’ils auront fait de bien dans ce monde sera annulé par leur mécréance et ils n’en auront aucune récompense.
Le verbe sadda veut aussi bien dire s’éloigner soi-même que repousser les autres (de la bonne Voie)".
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 672 (note de bas de page).
Alladiine kafarou wa saddou ‘ane sabiil Allaah adhalla a’emaalahome.
Alqoraane (Le Coran), sourate 47 (chapitre 47), Mohammad, aayate 1 (verset 1).
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
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