Avec la mise en place d’un régime dans le cadre de « l’indépendance dans l’interdépendance »[1] octroyée par le colonialisme au Maroc, il fallait, du moins au début, essayer de montrer qu’il sera tenu compte des luttes des populations, et de la Résistance[2] des
croyants et des croyantes, dans « l’édification d’un pays libre et indépendant » !
Des institutions dites « nationales »[3] ont été installées, et le mot d’ordre prioritaire était « la lutte contre le sous-développement » ![4]
Comment ?
En faisant des discours sur « la cause du peuple », mais en servant les intérêts de ses ennemis, en participant au pillage, en accentuant l’oppression, l’exploitation, les atteintes aux droits les plus élémentaires et en répandant d’autres horreurs.[5]
Les langues du Maroc, le berbère et l’arabe ont été pénétrées par celles du colonialisme, le français et l’espagnol.
« L’édification d’un pays libre et indépendant », selon les responsables des institutions dites « nationales », a imposé d’intégrer les langues du colonialisme, pour atteindre, toujours selon ces responsables, « le développement », en faisant de ces langues « des langues de travail » !
Pour la « cause du peuple » cependant, beaucoup de tapage a été fait autour de ce qui a été appelé « mohaarabate alommiya ».[6]
Dans quelques villes, des adultes, hommes et femmes, ont été réunis le soir dans des « salles de cours », et des « enseignants enthousiastes » étaient chargés de leur apprendre à lire et à écrire en arabe, et à parler « proprement », c'est-à-dire en arabe débarrassé des mots français ou espagnols qui ont pénétré « ddaarija ».[7]
La propagande battait son plein sur ce thème, pendant que les responsables des institutions dites « nationales », des usurpateurs, s’accaparaient de tout ce qu’ils pouvaient et répandaient la puanteur, qui continue aujourd’hui de dégouliner de partout.
Un soir, durant l’un de ces « cours », « l’enseignant enthousiaste » progressait dans la transmission de l’alphabet, et abordait « aljiime ».[8]
Après moult exemples, il a demandé aux « élèves » de lui trouver des mots avec cette lettre.
Mettant un terme à un silence qui devenait pesant, une femme, plus âgée que « l’enseignant enthousiaste », s’est levée et a dit :
─ Ana ‘endii klma.[9]
─ Tfdlii akhaaltii, tfdlii.[10]
─ Jmaaffou.[11]
BOUAZZA
L’alphabet arabe (broderie de mon épouse).
[1] Statut accordé par le colonialisme aux colonies, et qui s’est traduit entre autres, par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission, et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles.
Au Maroc par exemple, où "on" parlait plutôt de "protectorat", puisqu’il s’agissait de protéger le sultan contre les populations du pays, le sultanat a été transformé par le colonialisme français (qui s’est partagé le pays avec le colonialisme espagnol) en monarchie héréditaire, dite de "droit divin", et où le sultan est devenu roi, pour faire moins "oriental", donc plus "occidental".
(Se reporter à mon texte intitulé "Le couchant").
Le régime mis en place pour servir le colonialo-impérialo-sionisme, est toujours un régime de l’imposture, de la trahison, de la tromperie, de l’injustice, de la perversion, de la débauche, du mensonge, du pillage, de la tyrannie, du crime, de la torture, et autres.
[2] Les luttes des populations, la Résistance des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’ont jamais cessé.
Ces luttes et cette Résistance ont pris des formes multiples, liées à l’évolution de la situation d’ensemble.
Les colonialistes ont eu recours à toutes les armes contre les populations, y compris des armes chimiques.
Ils ont étalé leurs capacités d’exterminateurs partout, et l’impérialo-sionisme continue de massacrer impunément partout, comme autrefois.
(Se reporter à mon texte intitulé "De la cendre qu’emporte le vent").
La France colonialiste par exemple a connu cinq ans d’occupation par l’Allemagne pendant la deuxième guerre dite mondiale.
Une énorme importance continue d’être accordée à cette période au nom de ce qui est appelé "le devoir de mémoire".
Mais lorsque des personnes des pays qui ont connu le colonialisme et ses horreurs pendant des dizaines et des dizaines d’années veulent parler de ces horreurs, la France qui poursuit les horreurs colonialo-impérialo-sionistes leur impose le silence avec orgueil, arrogance, et mépris en leur demandant de "tourner la page" et même d’être reconnaissants pour l’apport "civilisationnel" du colonialo-impérialo-sionisme "qui continue de veiller sur les valeurs de l’humanité" !
Et pendant que la France fêtait la victoire contre le nazisme, victoire qui doit beaucoup à l’utilisation des populations colonisées par centaines de milliers comme chair à canon, de leurs biens, et de leurs territoires, le colonialisme français continuait l’asservissement, l’oppression, les massacres et autres horreurs dans les colonies, en vantant son empire colonial !
En juin 1967 selon le calendrier dit Grégorien, j’avais dix sept ans.
J’ai commencé à réfléchir sur le système colonialo-impérialo-sioniste :
"Dans la cour du lycée au Maroc, des fenêtres grandes ouvertes du réfectoire, me parvenait le mensonge historique débité par la voix d’un individu chargé de lire des phrases pourries sur "la victoire des combattants arabes pour libérer la Palestine occupée par le sionisme".
Ce n’était pas le premier mensonge et ça ne sera pas le dernier.
En réalité, ces "combattants" avaient été écrasés par les forces impérialo-sionistes, en quelques heures.
Des indigènes, hommes, femmes et enfants avaient été bombardés, écrasés, parqués, emprisonnés, torturés, violés, affamés, insultés, humiliés, méprisés, souillés, transplantés, déportés.
Des pratiques vieilles d’innombrables années déjà.
L’invasion de la Palestine avait été parachevée.
Des territoires du monde dit "arabo-musulman" avaient été de nouveau occupés.
Le joug de la domination impérialo-sioniste a été renforcé (et l’est encore aujourd’hui).
À dix-sept ans, je prenais subitement conscience que je ne connaissais rien sur le colonialisme, l’impérialisme, le sionisme, les systèmes mis en place dans le monde dit "arabo-musulman", avec des autochtones chargés de la répression des indigènes, le système de "l’indépendance dans l’interdépendance" au Maroc, chargé de la même mission et qui s’y connaît en horreurs.
(Se reporter à mon texte intitulé "Juin 1967").
Trois ans plus tard, en France où je m’étais rendu pour entreprendre des études universitaires, j’avais commencé à apprendre.
Je cherchais, je rassemblais des données, je les décortiquais, je participais à des rencontres, à des réunions, à des débats, je les provoquais, j’intervenais où je pouvais, je parlais, je contestais, j’attaquais, je rédigeais des tracts, des brochures, j’en faisais le tirage, des fois toute la nuit, je les diffusais, je collais des affiches, je faisais des collectes, j’organisais des manifestations, je manifestais.
J’étudiais le colonialisme, l’impérialisme, le sionisme le néo-colonialisme, les systèmes mis en place pour continuer la destruction des indigènes, le système de "l’indépendance dans l’interdépendance" au Maroc.
J’analysais, j’approfondissais, je comparais.
Et je commençais à comprendre juin 1967.
La Palestine.
FILISTIINE.
Je procédais à des exposés.
Je diagnostiquais.
J’annonçais des remèdes.
Je hurlais.
La police faisait "son travail".
(Se reporter à mon texte intitulé "Filistiine").
L’occupation de Filistiine par l’impérialo-sionisme, n’a pas réussi à exterminer les populations palestiniennes.
Il n’y a pas eu de génocide comme celui perpétré contre Oulaad Bouriicha, les enfants de l’homme à plume, les Indiens d’Amérique qui ont été exterminés et dont les territoires ont été occupés et ont servi à la création des USA, United States of America, les États Unis d’Amérique, fondés par des européens sur le génocide des Indiens et bâtis sur l’esclavage, les exterminations des populations y compris par l’usage de la bombe atomique, les innombrables massacres et les multiples autres agressions partout dans le monde.
À l’avant-garde du système impérialo-sioniste, les USA sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique, à la tête des massacres de multiples populations et des croyants et des croyantes dans le monde entier.
Il n’y a pas eu génocide comme celui perpétré contre Oulaad bouriicha, même si les crimes n’ont pas manqué et se poursuivent.
Une grande partie des populations palestiniennes a réussi à se réfugier dans les régions avoisinantes et ailleurs, et à s’installer dans des pays dits "arabo_musulmans" qui étaient colonisés, et dans lesquels l’impérialo-sionisme a mis en place par la suite des régimes à son service.
Ces régimes hypocrites, imposteurs, traîtres, avec à leur "tête" des dévoyés, dégoulinent d’argent sale, de vice, et de puanteur, répandent depuis longtemps les moeurs dissolues et font des pays où ils sévissent des bordels et des dépotoirs.
Ces régimes sanguinaires de débauchés salissent et souillent tout.
Ces régimes pourris commettent les crimes les plus abominables, les plus nauséabonds, où la torture sous toutes ses formes est quotidienne, où des hommes sont sodomisés, tués, où des femmes sont méprisées, humiliées, violées, achevées et où des enfants sont enlevés, maltraités, affamés, éliminés.
Ces régimes recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux impostures, aux mensonges, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux humiliations, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux tortures, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables, répandent les horreurs, la décomposition, la puanteur et la putréfaction.
Ces régimes de pilleurs de milliards de dollars avec l’appui de leurs employeurs impérialo-sionistes chez qui ils les placent dans les banques, dans les acquisitions immobilières et autres.
Les "chefs" des "États" de ces régimes, ont des comptes bancaires partout, des lingots d’or, des pierres précieuses, des bijoux de grande valeur, des fermes modèles, des haras, des propriétés immobilières sans nombre, des résidences dans les grandes capitales, et au bord de plages pour milliardaires, des palaces, des tableaux de peintres de renom, des cabarets, des boîtes de nuit, des salles de jeu, des lieux de massages, des restaurants, de la drogue, des avions, des bateaux, des trains où ils peuvent s’envoyer en l’air avec tous les culs qu’ils désirent et qui sont emportés dans leurs déplacements, des voitures luxueuses dans lesquelles ils s’alcoolisent et baisent quand ils veulent, y compris avec des enfants, et beaucoup de "choses" encore.
Ils investissent sans compter dans les lieux de la débauche de luxe, se font livrer par vols entiers des culs cosmopolites dits stars, artistes, écrivains, et autres, des alcools et drogues à profusion, des mets pour "civilisés" que les "barbares" ne connaissent même pas de nom.
Ils raffolent de putes sans frontières, de partouzes mondialistes.
Ils s’offrent des scribouillards et autres propagandistes pour blablater sur ce qu’ils nomment "l’islam de tolérance", qui s’apparente pour eux aux "maisons de tolérance".
Avec l’accord de l’impérialo-sionisme, ils ont longtemps utilisé, et continuent de le faire, le thème de "la libération de la Palestine" pour tromper les populations, essayer de canaliser leur combativité et les maintenir sous l’oppression (il y a même des individus, dits "dirigeants" de la lutte des populations palestiniennes qui ont agi et agissent de la sorte.
Certains s’adonnaient et s’adonnent au pillage, plaçaient et placent le produit de leurs rapines chez les sionistes, faisaient acquisition et acquièrent des "biens" en Europe, aux USA et ailleurs, pendant que les enfants palestiniens affrontent avec des pierres, les chars et autres de l’impérialo-sionisme).
Lorsque ces régimes hypocrites, imposteurs, traîtres dépassent certaines limites dans ce domaine, et dans d’autres, l’impérialo-sionisme envoie sa soldatesque avec des avions bombardiers et autres, pour massacrer les populations et occuper d’autres territoires.
Il administre une correction à ses employés qu’il remplace parfois par des hypocrites, des imposteurs, des traîtres plus soumis.
Il arrive aussi, devant l’ampleur des luttes des populations et la continuation de la Résistance des croyants et des croyantes, que l’impérialo-sionisme, toujours très soucieux de ses intérêts, cherche à remplacer la "vitrine" trompeuse de ces régimes par une "nouvelle vitrine", et fait semblant de soutenir les mouvements de révolte.
FILISTIINE.
LA PALESTINE.
L’agression de juin 1967 a marqué l'achèvement de l'occupation de Filistiine et la conquête d'autres territoires dans d’autres régions par les forces impérialo-sionistes, USA en tête.
Les forces qui ont créé ce qui a été appelé "l'État juif" en 1948 alors que le colonialisme sévissait dans la région, ont clairement opté pour l'extension des massacres et la destruction.
Dans son livre intitulé "l'État juif", l'autrichien Théodore Herzl, bien avant le nazisme, réclamait un "État" pour les "juifs" du monde et écrivait en 1895:
"Nous serions la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie".
Après de longues périodes d’une politique contre des citoyens européens "juifs", qui ont subi des rafles, qui ont été mis dans des camps de concentration, qui ont été exterminés, principalement par le nazisme durant la seconde guerre dite mondiale, marquée par le massacre de plusieurs dizaines de millions de personnes (près de soixante millions), il a été décidé de créer à Filistiine, sous domination du colonialisme britannique à l’époque, un "Etat juif" destiné aux "juifs" du monde.
Ces "juifs" des différents pays du monde peuvent ainsi participer à la colonisation sioniste de peuplement, prendre la place et les biens des "non-juifs" à Filistiine.
L’impérialo-sionisme s’attribue Filistiine, et installe un "État juif".
Avec le temps, les luttes des Palestiniens devenant difficilement contrôlables parce impliquant plusieurs régions du monde dit "arabo-musulman", l’impérialo-sionisme s’est forcé d’admettre que les territoires de qitaa’e ghazza (la bande de Gaza) et adhdhiffa algharbiyya linahr alordone (la rive Ouest du Jourdan, dite Cisjordanie) sont Palestiniens, afin de regrouper les populations palestiniennes dans ces "réserves" comme l’ont été les survivants Indiens d’Amérique.
Les populations y sont en effet parquées sous contrôle total de l’impérialo-sionisme qui fait intervenir quand il le désire, sa soldatesque pour massacrer, détruire et exterminer à sa guise.
Et depuis des dizaines d’années, l’impérialo-sionisme use de tous les moyens pour innocenter les coupables et continuer à condamner les victimes.
Si quelqu’un n’accepte pas cette situation, il est considéré comme "antisémite" et doit être châtié conformément à la législation mise en place par l’impérialo-sionisme qui considère qu’il est le seul habilité à dire qui est "antisémite", et qui n’est pas "antisémite", et d’expliquer ce que le terme "antisémite" signifie !
(Se reporter à mes textes intitulés "Réserves pour Palestiniens" et "États pions").
Ceux qui contrôlent le système financier à l’échelle internationale ont dicté, dictent ce qu’il faut faire ou ne pas faire et ont utilisé, utilisent les "États" pour agir comme ils veulent, ceux qui ont déporté des millions d’africains réduits à l’esclavage et qui ont transformé le continent en dépotoir, ceux qui se sont illustrés dans les horreurs en Amérique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande et ailleurs, ceux qui ont transformé la terre en propriété à partager, ceux qui ont spolié et qui spolient, ceux qui ont tout expérimenté sur des populations en Europe et dans les autres continents, et qui ont provoqué des guerres planétaires avec des crimes inimaginables pour servir leurs intérêts, ceux qui ont pillé et qui pillent tout ce qu’ils peuvent, ceux qui se sont appropriés et qui s’approprient ce qui ne leur appartient pas, ceux qui s’accaparent des richesses, dépossèdent et affament des populations, ceux qui ont persécuté et qui persécutent, ceux qui ont rempli et qui remplissent des lieux d’enfermement par les personnes qui leur résistent, ceux qui ont kidnappé, enlevé, arrêté, torturé et qui kidnappent, enlèvent, arrêtent, torturent les personnes qu’ils n’arrivent pas à soumettre, ceux qui ont fait disparaître et qui font disparaître des êtres qui les gênent, ceux qui ont usé et qui usent de tous les moyens de répression, ceux qui ont alimenté et qui alimentent le mensonge, la tromperie, la tricherie, l’hypocrisie, la corruption, la débauche, le vice, la perversité, ceux qui ont nourri et qui nourrissent les injustices, ceux qui ont fait et qui font de l’écrasement des autres une règle de conduite, ceux qui ont exterminé les Indiens, pratiqué l’esclavage, utilisé l’apartheid, répandent la ségrégation, ceux qui ont jeté des bombes atomiques sur les populations du Japon, qui ont eu recours à tous les moyens de destruction en Corée, au Vietnam, au Cambodge, au Laos, en Iraq, en Afghanistan et dans d’innombrables autres régions, ceux qui ont cultivé et qui cultivent l’arrogance, ceux qui ont fait et qui font tout pour éliminer les populations Palestiniennes et dépalestiniser la Palestine par une colonisation de peuplement mondiale, ceux qui se préparent à détruire l’Iran, ceux qui ont supprimé des millions d’êtres humains et ravagé des pays "pour faire triompher le socialisme", ceux qui se vantent de leurs champs de ruines en Tchétchénie, et qui massacrent les croyants et les croyantes en Chine, ceux qui détiennent les armes de destruction massive les plus sophistiquées et l’armement nucléaire le plus terrifiant, ceux qui ont violé et qui violent les droits les plus élémentaires, bannissent, expulsent, transplantent, humilient, exploitent, terrorisent, dominent, anéantissent partout, ceux qui détruisent des pays dans tous les domaines, ceux qui ont pollué et qui ne cessent de polluer de manière effroyable, ceux-là et d’autres encore qui ont entretenu et qui entretiennent le pire, s’étaient proclamés et se proclament "défenseurs de l’humanité" !
(Se reporter à mon texte intitulé "Le vent du diable").
L’imposture est partout.
La mafia à l’échelle planétaire use de tous les moyens, et agit partout, comme elle a l’habitude de le faire, pour faire triompher ses intérêts.
La mafia de la décomposition, qui depuis des lustres gangrène les pays, continue les ravages.
La mafia qui corrompt des "politiques", des "élus", des "magistrats", des "avocats", des "patrons", des "syndicalistes", des "médecins", des "professeurs" des "intellectuels", des "journalistes", des "écrivains", des "artistes" et d’autres encore.
La mafia qui "offre" des emplois fictifs, des fauteuils moelleux, des postes recherchés, des sièges dans diverses institutions, des places au gouvernement.
La mafia qui élit des présidents, qui intronise des rois et des reines, qui procure de l’argent, des voyages, du sexe sans frontières et mille et une autres "faveurs".
La mafia qui se charge de réduire au silence, quiconque ose porter atteinte à ses "droits".
La mafia qui calomnie, diffame, salit, humilie, écrase, détruit, et extermine.
La mafia qui dispose des États comme instruments pour agir à sa guise.
(Se reporter à mon texte intitulé "Mafia").
Il y a lieu toutefois de rappeler qu’au final, les agressions contre les croyants et les croyantes sont "de la cendre qu’emporte le vent en un jour de tempête".
(Alqoraane, Le Coran, sourate 14, chapitre 14, Ibraahiime, Abraham, aayate 18, verset 18).
[3] Et qui se disent même "musulmanes" !
Les croyants et les croyantes savent que ces institutions n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur "tête" sont des corrompus et des corrupteurs et que depuis des lustres, l’État Musulman n’existe plus, nulle part.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[4] Parfois, il faut beaucoup de temps pour se rendre compte de l’imposture.
Des combattants dits "honnêtes et intègres" étaient en fait assoiffés d’argent et de "notoriété", serviteurs dévoués de "l’indépendance dans l’interdépendance", et s’étaient illustrés dans l’oppression des populations, l’usurpation, le vol, la débauche et les multiples autres crimes.
[5] Le colonialisme, l’impérialo-sionisme ont modifié des modes de vie de populations à travers le monde.
Des massacres ont été perpétrés, et continuent de l’être.
Des crimes multiples.
Des carnages.
Des horreurs dans plusieurs domaines.
Des pillages.
Des tortures.
Des viols.
Des transgressions sans nombre.
Des humiliations.
La désagrégation planifiée.
Le désarroi répandu.
Les déséquilibres provoqués.
L’harmonie mutilée.
La mémoire infectée.
La décomposition alimentée.
Des modes d’organisation transformés.
D’autres critères introduits.
Des rapports différents aux autres, au temps et à l’espace mis en place.
Un nouvel ordre des choses instauré, modifiant des données, changeant les représentations et autres.
Les "empires coloniaux" ont peut-être disparu, mais pas les effets du colonialisme.
Le système colonialiste français par exemple a imposé à des populations entières de par le monde de chercher des moyens de subsistance dans des conditions terribles.
Beaucoup parmi elles, rurales, ont été chassés de leurs terres, et se sont trouvées dans des faubourgs de villes nouvelles coloniales, contraintes de s’adapter à des modes de survies dans des bidonvilles.
Ces populations ont connu la transplantation forcée dans leur pays d’origine, avant d’être obligées de le quitter parfois.
Le système néo-colonial mis en place par la suite et qui sévit toujours dans l’horreur, a accéléré les migrations vers les anciennes métropoles.
Le processus migratoire ne peut pas être compris en occultant l’histoire de la transplantation d’êtres de sociétés rurales, d’êtres colonisés, maintenus dans l’ignorance, dépossédés, sans moyens dans des sociétés industrialisées qui, par de multiples mécanismes, ont imposé et imposent leur pouvoir.
La France a eu recours à la main d’oeuvre colonisée et transplantée en métropole.
Aujourd’hui, beaucoup continuent d’essayer d’arriver et de s’établir ici ou ailleurs, même s’il n’est plus fait appel à eux, pour tenter de fuir les misères des pays d’origine où les gouvernements dits "libres et indépendants", servent les intérêts de ceux qui les ont mis en place à cet effet, en imposant des systèmes tyranniques et sanguinaires.
(Se reporter à mon texte intitulé "Les dons de la mère", contenu dans le CD intitulé "Les ducs à tiffes", qui rassemble plusieurs textes).
[6] "Combattre l’illettrisme", "combattre l’analphabétisme".
Aujourd’hui, au niveau mondial, le Maroc est parmi les pays dont le taux d’illettrisme (d’analphabétisme) qui touche toutes les tranches d’âge, est le plus élevé.
"Combattre l’illettrisme" n’a été qu’une mascarade, comme beaucoup d’autres mots d’ordre qui ont alimenté et continuent d’alimenter l’imposture de "l’édification d’un pays libre et indépendant" !
[7] L’arabe parlée.
[8] La lettre "J".
[9] Moi j’ai un mot.
[10] Vas-y ma tante, vas-y (par respect, le terme "khaaltii" est utilisé pour s’adresser à une femme plus âgée, et "khaalii" pour l’homme).
[11] Je m’en fous en français, qui est devenu en arabe parlée "jmaaffou".
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/
http://voyageur-autre.blogspot.com/
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