En fin d’après-midi, j’ai eu un appel téléphonique d’une sœur installée en région parisienne, m’informant que khaaltii Fttouma[1] est en train de mourir.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Que dire de ce qui s’en va et comment parler de ce qui demeure ?
Que dire de ce qui cesse et comment parler de ce qui commence ?
Que dire de ce qui a été et comment parler de ce qui sera ?
Elle venait souvent nous voir.
J’étais enfant et j’aimais ses visites, parce que je sentais qu’elle m’aimait.
Elle était joyeuse.
Elle a toujours fait face avec beaucoup de courage, pour répondre aux besoins de ses enfants avec le peu de moyens dont elle disposait.
Je lui ai rendu visite lors de mon dernier voyage au Maroc.
Il y a de cela toute une vie.
Toujours joyeuse.
Toujours aimante.
Toujours pauvre.
Elle m’a parlé des errements d’autrefois.
Nous avons échangé sur l’Islaam.[2]
La Route de la Foi.
Le Sens.
Le Lien.
L’inépuisable et vraie richesse.
Qu’Allaah la couvre de Sa Miséricorde.[3]
BOUAZZA
[1] C’est la sœur de ma belle-mère.
Khaaltii signifie ma tante maternelle.
Je l’ai toujours appelé ainsi.
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[3]Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/
http://voyageur-autre.blogspot.fr/
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